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JM Peers de Nieuwburgh | all galleries >> Galleries >> GIVERNY AUTREFOIS > LA MAISON ROSE
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LA MAISON ROSE

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Page extraite de l'album GIVERNY AUTREFOIS
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Textes d'André Buffet et de Jean-Michel Peers
Photographie et mise en page de Jean-Michel Peers
Cartes postales de la Terra Foundation for American Art
Photo originale d'époque et cachet de l'hôtel (coll. Claude Landais)
Photo identique à la précédente, avec embossage,
datée Pâques 1954 (18 Avril), coll André Buffet.
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La Maison Rose est une pension de famille de grande classe.
A la belle saison, on prend ses repas sur la terrasse exposée plein sud. Une allée
gravillonnée permet aux véhicules des clients d'entrer et de s'y garer.






Cette photo n'est pas une carte postale, mais un cliché réalisé par Raymond Boivin, photographe
professionnel dont le studio se trouvait à Vernon. On reconnaissait ses photos à l'embossage
qu'il y apposait. Cette signature en relief se devine à peine sur le recto, mais est
bien identifiable au verso, en négatif. Remise en positif, on peut voir...



Il suffisait au propriétaire du lieu d'apposer son cachet pour faire de cette
photo une carte publicitaire pour sa clientèle.

A ce sujet, une anecdote d'André Buffet, opticien, qui a bien connu le photographe...

"Le photographe avait son magasin Rue Sainte Geneviève. Il l'a vendu à l'entreprise Camara qui le céda
ensuite à la cave Floch. Dans les années 70, Monsieur Boivin, avait l'habitude de se promener dans les
rues de Vernon durant sa retraite bien méritée. Il parcourait toujours le même trajet. Il tenait en laisse courte
un caniche blanc qui s'arrêtait à chaque obstacle. Il indiquait ainsi à son maître les dangers de la route.
En effet monsieur Boivin avait perdu la vue, une vue si utile dans l'exercice de sa profession.
Quant au chien, à le voir de plus près, atteint de cataracte, il conduisait
son maître aussi aveugle que lui-même."


L'HÔTEL DE MONSIEUR CLIN

Son emplacement offre une perspective extraordinaire... "situation en plein champ", affirme une carte postale.
En effet, depuis les fenêtres de cette haute batisse, on a une vue circulaire. Au nord, sur l'arrière,
on aperçoit une large portion des coteaux de Giverny de part et d'autre du Grand Val.
Au sud, la basse vallée de Seine vers les Ajoux et la Prairie, le fleuve avec ses
péniches, et le "Camp Romain". A l'est, on devine l'amorce de la vallée de l'Epte,
et à l'ouest, le début du croissant givernois, qui démarre à hauteur de l'église,
dernière construction visible. Un vrai mirador!


La Maison Rose fut beaucoup photographiée depuis 1900. En un siècle, seuls quelques détails
ont changé. Par contre, le terrain de la propriété a évolué vers un jardin d'agrément
organisé, avec des parterres de fleurs, des massifs d'arbustes, de la pelouse, le
tout bordé de petites allées. Il n'est pas étonnant qu'à la belle époque, on
rencontre à la Maison Rose des peintres, comme William Howard Hart,
et des personnalités comme la danseuse et chorégraphe
Isadora Duncan.

Les cartes postales témoignent de cette évolution.



Au tout début du siècle (cette carte est datée de 1905), on y faisait encore les foins et on entassait
des pierres pour les petits travaux de construction. Ce n'était pas une ferme pour autant. La batisse
était clairement résidentielle. Le propriétaire, Louis Léonce Revert, était cuisinier de son état.
Il habitait la maison Rose avec sa famille. Sa fille Agnès y naquit en 1909.
(source : Véronique Meyer, petite-fille d'Agnès Revert)

On était loin du jardin organisé comme ci-dessous, apprécié de quelques peintres. Parmi eux, on pouvait rencontrer
Blanche Hoschedé, qui y posa son chevalet lorsqu'elle vint habiter la villa des Pinsons en 1913.








La Maison Rose est un sujet qui plait aux photographes. On passe régulièrement devant, ne fût-ce que pour mener
les vaches matin et soir, de l'étable à "La Prairie", au bas de la rue, de l'autre côté de la voie ferrée, et retour.
Vue de la rue des Corbichons (rue du Colombier), la belle façade en impose toujours par sa hauteur.



Spacieux, confortable, élégant, l'hôtel de Monsieur Clin se dresse dans un parc arboré, baigné
dans les pastels d'une palette. Sur cette carte postale des éditions Fautret, la facade habillée
de verdure lui donne un aspect romantique. C'est l'une des belles demeures du village.
Bien à l'abri des regards, cet hôtel avait aussi la réputation d'abriter
les amoureux en quête de calme et de discrétion.



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