Monsieur Brandin loue ses services aux fermiers. Chacun d'eux apporte sa récolte.
Les gerbes sont entassées dans l'énorme et bruyante batteuse qui souffle
et crache des nuages de poussière. Le grain est ainsi séparé de la paille
qui servira de litière aux animaux. La dangereuse batteuse est mue par une
machine à vapeur, alimentée au bois que les fermiers apportent.
Il est de tradition que chaque utilisateur de la machine serve
à monsieur Brandin son repas....et à boire.

En 1917, Monsieur Brandin. engage Adolphe Guillemard, qui avait
15 ans à l'époque. En 1922, Brandin prend sa retraite et confie le battage
à son jeune ouvrier qui, fort de son expérience, développe l'affaire. Il
renouvelle le matériel en investissant 60 000 francs, dont 40 000 empruntés.
C'est dire si le battage du blé était une affaire rentable à l'époque !
Adolphe Guillemard resta longtemps le spécialiste de la machine
agricole à Giverny et a donné le goût de la mécanique à ses fils.
C'est à partir des moteurs et machines agricoles d'Adolphe Guillemard
que le Musée de Mécanique Naturelle a vu le jour à Giverny
en (année). Il compte aujourd'hui (nombre) machines(. cf J.-P.G.)