Page extraite de l'album GIVERNY AUTREFOIS _______________________________________
Texte d'André Buffet Photographie et mise en page de Jean-Michel Peers
Cartes postales de la Terra Foundation for American Art
Document "Entreprise de battage" et plaque
d'identification "Ledanois", de Jean-Pierre Guillemard
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Une fois la moisson prête à battre, on démonte les meules et les dizeaux.
Les bottes de blé, hissées à la fourche sur la gerbière attelée à un cheval,
sont amenées près de la batteuse. Les agriculteurs s'aident les uns les autres,
l'esprit de coopération est la règle. Et c'est la fête dans le travail!
Au pire si un fermier à des difficultés pour quelque raison que ce soit,
ses voisins font le travail à « charge de revanche ».
Il serait singulièrement intéressant de connaître les noms des moissonneurs
au travail. Si vous avez des idées, elles seront les bienvenues...
Monsieur Brandin loue ses services aux fermiers. Chacun d'eux apporte sa récolte.
Les gerbes sont entassées dans l'énorme et bruyante batteuse qui souffle
et crache des nuages de poussière. Le grain est ainsi séparé de la paille
qui servira de litière aux animaux. La dangereuse batteuse est mue par une
machine à vapeur, alimentée au bois que les fermiers apportent.
Il est de tradition que chaque utilisateur de la machine serve
à monsieur Brandin son repas....et à boire.
En 1917, Monsieur Brandin. engage Adolphe Guillemard, qui avait
15 ans à l'époque. En 1922, Brandin prend sa retraite et confie le battage
à son jeune ouvrier qui, fort de son expérience, développe l'affaire. Il
renouvelle le matériel en investissant 60 000 francs, dont 40 000 empruntés.
C'est dire si le battage du blé était une affaire rentable à l'époque !
Adolphe Guillemard resta longtemps le spécialiste de la machine
agricole à Giverny et a donné le goût de la mécanique à ses fils.
C'est à partir des moteurs et machines agricoles d'Adolphe Guillemard
que le Musée de Mécanique Naturelle a vu le jour à Giverny
en (année). Il compte aujourd'hui (nombre) machines(. cf J.-P.G.)
Adolphe Guillemard devint aussi le mécanicien attitré de la centrale
électrique de Limetz, dont le moulin était construit sur un des bras de l'Epte.
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Il existait à cette époque un constructeur de machines à Giverny, sans doute des
machines agricoles. Bien que ce nom soit connu au village, nous n'avons aucun
élément quant à l'emplacement de l'atelier ou les descendants de cette famille.
Les meules! Quels sujets passionnants interprétés sur les toiles!
Monet et sa célèbre série; celle de Breck; les huiles de Blanche Hoschedé-Monet,
de Dawson-Watson, Cabot Perry....etc
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Bonjour, J'ai été contacté la semaine derniere par Albert Pillon par téléphone me demandant si je pouvais participer à "Giverny autrefois" ou j'ai vécu mon adolescence de 1935 à 1946. Il m'a donné une adresse électronique pour le joindre et ça ne passe pas. Je suis Pierre Davanture et voici mon adresse : pierre.davanture@free.fr. Pouvez-vous lui demander de me joindre par mail, ainsi je relèverai sa bonne adresse. Cordialement. Tél: 0139134923
