Image : soleil couchant
Samedi 8 Mai 1965 – Ouverture de la Piou-Piou directe.
Chantal, Jean, François, Minnie Daste, Schmull
Véhicules : 500cc RGST, 2 CV, 4 CV
Joli mois de Mai. Pour une fois. Et pour l’instant.
Donc schuss à Arudy !
Sestograd est peuplée de quelques morpions (sic). Puis
arrivent François et son amie Minnie (Anne Marie Félicie Daste).
François vient m’aider à terminer l’ouverture de la
Piou-Piou Directe. J’emmène ensuite Chantal à la Dalle
du Myrmidon et récupère un piton. Schmull, qui vient
d’arriver, va faire la voie en Z avec François et Minnie.
Tout le monde se retrouve à la Pointe Centrale et prend
un bain de soleil qui se termine par une bagarre pour
rire à coup de boules de mousse.
Avant de partir un chocolat est dégusté par nous tous
réunis. Puis François et moi faisons route ensemble
jusqu’à Gan. Sa 2 CV cale et ne veut plus repartir.
Je le ramène chez lui prendre quelques outils. Lorsque
nous revenons la 2 CV daigne redémarrer sans autre
forme de procès. Suffisait d’attendre.
Dimanche 16 Mai 1965 – Turon d’Anglas, Ouverture de
la voie du Soleil.
Chantal-Jean
500cc RGST
Arudy en moto. J’avais repéré un itinéraire possible
à gauche de la Directe. Nous y allons ce dimanche pour
explorer ce bout de falaise prometteur et ouvrons ce
qui s’appellera la voie du Soleil – car ce dernier a
certainement éclairé ce pan du Turon lorsque nous l’avons
grimpé. Cette voie, intéressante, d’assez grande ampleur
et pas trop technique, a tout pour devenir classique.
Jeudi 27 Mai 1965 – Ouverture ( ?) de la Glou-Glou et de
la voie des Deux Chênes
Jean, JP Leire
Véhicule : 2 CV camionnette
Leire s’ennuie, il vient me chercher. L’occasion d’ouvrir
de nouvelles voies dans le Turon. La Glou-Glou sous la pluie
et la voie des Deux Chênes car reliant deux magnifiques
chênes, un peu bonzai, poussant dans la paroi depuis des
siècles. Respect.
Samedi 29 Mai 1965 – La Gaufrette et La Madame elle est partie.
Hervé-Jean, François
500cc RGST ou 2 CV
Hervé se réveille et me sollicite pour un peu de grimpe.
Quel plaisir de le retrouver, toujours égal à lui-même.
Nous filons à Arudy, conduits par François dans sa 2 CV,
heureux lui aussi de retrouver Hervé. Deux voies succombent
à nos attaques (pacifiques, est-il besoin de le préciser),
la Gaufrette et la Madame elle est partie [Allusion à une
porte close à laquelle s’est heurté Hervé au cours de ses
récentes pérégrinations amoureuses.].
NB Je n’ai rien noté et c’est bien dommage, nous avions dû
déconner à pleins tubes ; tout en restant sérieux sur le plan escalade.
Jusqu’en Juin lourdes périodes d’examens qui ne laissent pas
le temps de faire des choses intelligentes…