Photo : Au Collège de l'Immaculée Conception 1949-1950. Classe de 8ème (CM1)
Classe de Mlle Laurence.
Lundi 2 Octobre 1950, rentrée scolaire en classe
de CM1) dans la même école (l’Immac) que l'an passé.
1951jm : 9 ans-10 ans - Année scolaire à l’Immaculée
Conception avec Lolo (Mlle Laurence, qui enseigna mon père,
32 ans plus tôt !). Vacances d’été au Marcadau en Juillet
(camping, ruisseaux, baby foot…) et ascension du pic PoueyLau
(2532 m) avec mon père. Entrée en 7ème (CM2) au mois
d’octobre dans la même école.
1952jm : 10 ans-11 ans - Année scolaire 7ème (CM2) à
l’Immaculée avec un instit âgé (Mr. ?) qui m’appréciait
et dont c’était la dernière année d’enseignement. Hervé et
quelques copains ont passé l’année à chahuter au fond de
la classe. Notre instit de 7ème ne savait pas séparer les
fauteurs de trouble comme le faisait Mlle Laurence. Il avait
eu la très mauvaise idée de me coller le plus chahuteur à la
place voisine de la mienne, à ma gauche, pensant que j’aurais
une bonne influence sur lui. Résultat nul. Ce merdeux me
pourrissait tellement la vie qu’à la récré j’essayais de lui
foutre une raclée. Mais il s’enfermait dans les chiottes,
quitte à avoir les pieds dans la merde, car l’arrivée d’eau
automatique faisait déborder le trou à la turque avec tout un
contingent de merdes fétides. Le salopard attendait le retour
en classe pour se venger.
La fourberie de Pagès
En fin d’année une collecte fut réalisée pour fêter le
départ à la retraite de l’instit, collecte rassemblée par
l’élève Jean-Pierre Pagès, fils de commerçants parfumeurs
en gros palois. Il y avait unanimité en classe pour
que ce soit moi qui lui fasse ce cadeau, tout le monde ayant
remarqué que j’étais un peu son chouchou. C’en était trop pour
le « trésorier » Pagès qui chérissait le trésor rassemblé dans
la boîte métallique qu’il ne quittait plus depuis plusieurs jours;
il fut incapable de me la confier et se précipita pour l’offrir
à l’instit, très ému bien évidemment. L’année scolaire étant terminée
il n’était plus possible de régler ses comptes à la récré. Bien
dommage. Nous restâmes néanmoins copains, sinon amis.
Année 1953
Année de la Sixième – Hervé et ses prouesses scolaires.
C’est l’année de ma sixième à l’Immaculée Conception.
J’avais 11 ans. Que de nouveautés passionnantes, anglais,
latin. Il faut noter que c’est cette année-là que j’ai
perdu mon copain Hervé de vue. Ayant réussi à ne pas
redoubler la septième, malgré ses efforts colossaux pour
y parvenir, il se retrouva dans la classe de Sixième-2,
alors que je fus muté dans la classe de Sixième-1. J’en
éprouvai quelques regrets car nous étions devenus tels
deux frangins complices, joueurs et bagarreurs, en particulier
lors des sorties de classe le soir, sur le chemin qui
conduisait à son domicile. Depuis Saint Maur nous étions
restés ensemble dans les mêmes classes durant 4 ans,
« grâce » à son redoublement de la classe de 10ème à Saint Maur.
Après une année de sixième désastreuse son père
l’envoya au petit séminaire de Nay afin qu’il embrasse
les ordres. Hervé curé, n’importe quoi ! De toute façon
Hervé est un cas, fait à 100% pour ne pas aller à l’école
malgré son intelligence, et fait à 100% pour séduire ces
dames, même sans s’en rendre compte, affirmait-il faussement
innocent. Un très bon copain, un ami aussi, auquel on finit
par tout pardonner.