-70a/. Grande Aiguille par le couloir Garroté. TD.
Rp. J. et P. Ravier
Il s'agit du profond couloir N.O., face à la Table des Trois Rois, qui a son origine à la brèche séparant la Grande Aiguille du Pic d'Ansabère. Première ascension, le 13 septembre 1970, par P. Bouchet, J. et P. Ravier, M. Souverain.
Escalade de 300 m environ, sévère et parfois athlétique, mais dans l'ensemble peu soutenue.
Passages d’A1, d’A2 et de V jusqu’à la brèche entre l’Aiguille Nord et le Pic d’Ansabère.
C'est en souvenir de René Garroté, jeune et entreprenant pyrénéiste oloronais, mort à la toute proche Petite Aiguille d'Ansabère, en avril 1970, que cet itinéraire d'ascension à la Grande Aiguille d'Ansabère porte son nom.
70a/. La marche d'approche est en partie identique à celle de l'it. (65)( http://www.pbase.com/image/31952960 ). Laisser à gauche le contrefort de la Pince de Homard et le dièdre N.E. et s'élever d'une centaine de mètres sur des rochers délités et de plus en plus raides en direction de la base du couloir. En virant à gauche (délicat) on atteint le couloir à l'endroit où il est très profond et encaissé.
S’y élever jusqu'à un premier petit ressaut lisse et vertical (A1, IV+, 2p). Au-dessus, continuer à s'enfoncer dans le couloir et surmonter des blocs coincés (III et IV). Au pied d'un nouveau ressaut, gravir la paroi de droite (IV+, pas de V) et revenir à gauche dans le couloir même à la base d'un ressaut surplombant. On le franchit par la droite (A2, sortie en V). Une nouvelle longueur, légèrement sur la droite, permet de franchir quelques blocs superposés. Surmonter à droite un dernier ressaut d'éboulis instables que l'on remonte jusqu'à la brèche entre l'aiguille Nord et le pic d'Ansabère. On pourrait continuer logiquement jusqu'au sommet de la Grande Aiguille par la facette Ouest-Nord-Ouest (64) ( http://www.pbase.com/image/31952953 ).