Grande Aiguille d'Ansabère (2377 m)
Les voies occidentales
http://www.pbase.com/jmollivier/image/31952948
Les voies occidentales sont courtes : elles se déroulent sur une muraille d'une cinquantaine de mètres, face au pic d'Ansabère.

60/. Le Surplomb
61/. Voie Cames-Sarthou (photo à http://www.pbase.com/image/27050136 )
62/. Fissure Calame-carrive (photo à http://www.pbase.com/image/27050180 )
63/. Variante "Los Navarros"
64/. Facette O-N-O

- Le Surplomb. V.

Ce passage, à mi-hauteur et au centre de la paroi, fut aménagé par les auteurs de la 2e ascension de l'Aiguille, Marcel Cames et Henri Sarthou. Les mêmes grimpeurs ouvrirent une autre voie, entièrement libre sur la droite (61). La voie de surplomb est simplement athlétique ; mais elle exige de bons muscles et des aptitudes de gymnaste. Corde de rappel de 50 mètres.
Nous supposons que les barres de fer sont toujours en place.

60/. Du Pic d'Ansabère (59) ( http://www.pbase.com/image/31952948 ) , gagner en contrebas un éperon face à l'Aiguille, dont il est séparé par une profonde brèche. Y descendre sur la gauche par une cheminée et deux fissures.
Escalader les rochers au-dessus de la brèche (bonnes prises), afin d'atteindre une corniche sur laquelle est posé un gros bloc, à la base d'un grand surplomb truffé de grosses barres de fer. La corniche file à gauche vers la fissure Calame-Carrive, voie de la première ascension (62).
Franchir le surplomb au moyen des barres de fer (rétablissement pénible). Au-dessus, un anneau de fer permet un assurage efficace. Le reste de l'escalade ne dépasse pas III (1 h environ du pic d'Ansabère au sommet).

- La voie Cames-Sarthou. V.

C'est, à notre avis, la plus belle voie classique de 1’Aiguille Nord d'Ansabère. Première ascension par M. Cames et H. Sarthou en 1928.

61/. Suivre la voie du surplomb jusqu'au moment où l'on oblique un peu à droite avant la montée directe vers la grande corniche qui relie la voie du surplomb et la fissure Calame-Carrive. Virer horizontalement à droite pour atteindre une première corniche, puis une deuxième et, de là (IV) une plateforme au pied de la fissure terminale surplombante. La gravir par opposition et rétablissements successifs (V). Le tout s'effectue en escalade entièrement libre (1h du pic d'Ansabère).

62/. La fissure Calame-Carrive. V sup. / 6a

Passage très difficile et exposé, voie du premier vainqueur de l'Aiguille : Armand Calame. Coinceurs ou “friends” utiles et même recommandés : nous ne sommes pas tous Paul Preuss.

De la base de surplomb (60), suivre la corniche vers la gauche et gravir la fissure (V). Au-dessus du bloc coincé, virer à droite (très exposé) et rejoindre la voie du surplomb.

63/. Fissure Calame-Carrive:
Variante de "Los Navarros ". V sup.
Rp. D. Bidauretta
Cette voie a été ouverte par les grimpeurs navarrais Daniel
Bidauretta et José-Maria Tabernaro. Elle consiste à gravir la fissure Calame-Carrive jusqu'en haut, sans effectuer l'enjambement exposé sur la droite. D'après les premiers grimpeurs, cette variante est recommandable parce qu'elle évite la délicate sortie à droite et parce que la partie supérieure de la fissure, bien que très difficile par suite de son étroitesse, donne une plus grande sécurité.

64/. Par la facette O.- N.- O. TD.

Cette paroi est située à gauche de celle que parcourent les itinéraires précédents. La voie y emprunte un couloir-cheminée situé à une vingtaine de mètres à gauche du seuil de la brèche.

Courte escalade d'une soixantaine de mètres ; 5 à 6 pitons. Cette voie est probablement plus difficile que les trois itinéraires classiques qui partent de la brèche.
Première ascension le 1er septembre 1968 par G. et J. Ariz.

Du seuil de la brèche (60), gagner à gauche l'aplomb du couloir-cheminée, difficile à atteindre (A1, courte-échelle, 2 pitons, III, V+, 1 piton) et à surmonter (blocs instables,
rocher délité : V) puis surplomb (V-) en bon rocher à franchir par la gauche ; revenir au couloir (V) et atteindre le sommet (III). Horaire non précisé.