Chronologie des rencontres avec Jennie
Source : Livres Noirs (LN)
Jeudi 17 Mai 2001 (LN 16, p. 196)
…Je suis en train de travailler dans mon bureau au
Centre de Recherches de Lacq lorsque je reçois un coup
de fil de Christine qui m’annonce que la petite fille
[arrière-petite-fille en fait] de l’oncle Paul, «
disparu » en Angleterre il y a 100 ans, recherche sa
famille dans le SW. Elle a 37 ans, et vient dans la
région la première semaine de Juin. Stupéfaction.
Vendredi 18 Mai 2001 (LN 16, p. 197)
…J’appelle Loulou, qui me fournit des renseignements
sur la « cousine » Jennifer (alias Jennie) Sarrailhé.
Elle me confirme qu’elle a 37 ans, qu’elle vit à
Lyon, fait de la rando. Elle vient à Argelès pour
se promener.[avec un club]. Loulou me donne son
n° de téléphone et son adresse. Je laisse un message
et expédie un mot. C’est le top de la journée.
Samedi 9 Juin 2001 (LN 16, p. 210)
Julie est arrivée hier avec son énorme livre généalogique
sur les BOSTON, 25000 personnes !
Aujourd’hui c’est le jour. Après quelques coups de fil,
en route pour Argelès. Un peu en retard, mais faisons
connaissance avec « la » cousine Jenny (Jennie) qui nous
attend dans un café, en face de l’hôtel Le Puits Fleuri,
près de la gare. Allure sportive, et pas si petite que cela.
Nous prenons un café sur place et commençons à parler… Drôle
de rencontre. Nous allons ensuite en ville. Jennie connaît.
Nous passons un long moment dans une pizzeria. Avec les
documents. On finit par se faire chasser. Pluie. On achète
un Jurançon spécial pour le goûter.
Nous arrivons bien à l’heure chez tante Hélène [rue Gensemin
à Pau] et avons le temps de tout nous dire. Marie-Christine est
là avec Mimi (sa conjointe). Pas de Loulou ni de Christine
à l’horizon. Bien.
Puis gare de Pau, train de Genève. Jennie est du genre
ponctuelle. Elle a vécu 30 ans en Australie, et vit en France depuis 7 ans.
Vendredi 10 Août 2001 (LN 16, p. 245)
Départ de Pontmain [Lieu d’apparitions] en Mayenne,
et matinée prolongée à Laval, aux Archives. Grosse récolte
mais rien d’essentiel.
Nous quittons l’hôtel (oreillers envoyés par la fenêtre
!) et Laval pour Niort, puis Maillé [où Jennie et ses parents,
venus d’Australie en vacances ont loué un gite]. Nous faisons
connaissance avec ses parents et passons une soirée sympa.
Nous dormons, Julie et moi, sur le sol du premier étage du gite.
[Notre départ pour Les Eyzies est prévu pour demain].
Mercredi 16 Janvier 2002 (LN 17, p. 41)
Je reçois une lettre de Jennie Sarrailhé qui m’annonce
son retour en Australie. Ça me fait drôle, je m’étais déjà
fait à l’idée d’une nouvelle cousine sur le sol français.
Elle ne sait que faire de son chat [Thérèse].
J’ai toujours mal au dos, et ça m’énerve. [Ce mal de dos
chronique et très douloureux a duré longtemps].
Samedi 16 Février 2002 (LN 17, p. 63) – Arrivée de Jennie
et Thérèse à Lahourcade
Julie est arrivée de Paris hier soir à 22h30. Nous nous
levons tôt pour attendre le train de Jennie, un train
immense. Jennie arrive avec Thérèse le chat et toutes sortes
d’affaires qui vont avec. Tout un poème. En plus le chat
est curieux et explore la maison. Grimpe dans le placard à
vaisselle et brise tout un lot de ranekins en verre, ainsi
que le couvercle des Teddies (tétards)… ! … Et se méfie de moi.
N’a pas l’air d’avoir bon caractère.
Petite sieste avant le repas « de midi », puis petite sieste
après, avant d’aller explorer Lacommande, cette ancienne
commanderie (gérée par une infâme pétasse, bien que jeune,
intéresse Jennie car elle pourrait avoir un lien avec certains
Sarrailhé d’autrefois au travers de propriétés qu’ils auraient
possédées par là aux environs de 1841. Elle ne trouve rien.
Jennie est intéressée par les stèles funéraires discoïdales du
cimetière du XVIIème.
Nous passons ensuite à Décathlon, à la recherche de cartes.
Bon petit repas du soir avec la ratatouille de Julie, et le
foie gras et le von blanc de Jennie.
Jennie s’est couchée tôt… avec son chat (chambre W). Je ne
le sens pas ce chat… [Cela s’est confirmé !! Puis tout s’est
apaisé. Thérèse devint le plus adorable des chats.]
Dimanche 17 Février 2002 (LN 17, p. 63)
Jennie se réveille la première. Julie et moi traînons jusqu’à
10h ! Mais le temps est très grisailloux, crafouilleux, bruinasseux,
froid. Seules les mésanges et un rossignol du Japon s’en donnent
à cœur joie, au grand intérêt de Thérèse le chat, qui aimerait bien les attraper.
Cette Thérèse elle ne m’aime pas, et la façon dont elle me
regarde depuis le fauteuil, pendant que j’écris ces lignes, en dit
long sur ses sentiments. Par faiblesse je la laisse dormir dans
le séjour. Si elle fait des pbs, gare !
Quelques photos d’oiseau sur la fenêtre. Repas de midi. Julie prend
ensuite le train à Artix.
Jennie me propose d’aller explorer les côteaux de Jurançon afin
qu’elle me montre ce qu’elle a découvert en vélo. Je choisis la route
qui passe par Laroin et la vallée de Las His, qui me paraît beaucoup
plus grande et longue qu’à l’époque où je la parcourais en voiture pour
aller au boulot à Lacq, ou en vélo en soirée pour m’entraîner. Nous
arrivons à Gan et partons à la recherche d’un vin de Jurançon « Clos
Sarrailhé », suite à une idée de Jennie. Nous visitons une Coop, puis
rentrons dans un magasin qui dit que si ça existe c’est vendu directement
dans un supermarché. Nous ne trouvons donc rien.
Nous reprenons la route vers Pau et je monte sur les côteaux par
une petite route directe face à la Fromagerie des Chaumes, sur les
indications de Jennie.
Ces côteaux de Jurançons font remonter dans ma mémoire des épisodes
de ma vie d’avant, de mes vies d’avant, comme des pierres milliaires
de vies qui semblent distinctes les unes des autres. Voyons donc.La Saga
de coteaux de Jurançon