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Jean M. Ollivier | all galleries >> Scraps et souvenirs >> Secret pin's >> Dans le secret des Ollivier >> Compilé des meilleurs écrits et récits >> Les escalades arudyennes > 17 nov 1963 : visite de Maïté Ollivier, et de beaucoup d'autres... Espalungue
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17-11-1963 Livre d'or de Sestograd

17 nov 1963 : visite de Maïté Ollivier, et de beaucoup d'autres... Espalungue

Maïté Ollivier, la mère de Jean (Mme Ollivier dans le texte),
accompagnée de sa soeur cadette Loulou, est venue tester le rocher.
Elle avait réussi, l'été précédent, la face Ouest du Petit Pic
d'Ossau avec Sylvain Sarthou et des amis.

Samedi 4 Mai 1963 - Grotte d’Espalungue et Groupe Cima Ovest
Equipe : François-Jean
Véhicule : 2 CV ?

Suite à l’accident du 26 avril je ne suis pas dans une forme éblouissante,
mais ça va quand même.
Nous nous replongeons un peu, dans l’Arudy préhistorique d’antan en allant
voir la grotte d’Espalungue que François ne connaît pas. Elle crève la
grande falaise que j’ai descendue en rappel avec Hervé il y a quelques
années. Dépourvus de lampes nous nous enfonçons le plus possible dans
la caverne et ses ténèbres rendus sonores par des colonies de chauve-souris.
La visite terminée nous filons au groupe de la Cima Ovest. François
grimpe en tête une voie située à gauche du panneau Est. Il m’assure
pour que j’escalade la Directe. Je suis étonné de ma forme que je trouve
excellente. Il y a longtemps que je n’avais ressenti pareille légèreté
sur le rocher. De gratton en réglettes je monte comme un dard. Rocher épatant.
Selon des informations récentes il existerait, au niveau du Défilé
d’Anglas qui s’ouvre sur le cirque du même nom, une petite grotte
découverte par Laplace et qui aurait servi de sépulture à un enfant
préhistorique. Nous constatons avec stupeur que cette petite grotte
n’est autre que notre abri du Turon. Une grosse pierre verticale qui
devait l’occulter a été déplacée (sans doute par Laplace) pour permettre
son accès. François, toujours fouineur, retrouve un canif qu’Hervé avait
oublié là il y a deux ans ! Accroché à la paroi un bébé hibou désamparé
qui, selon nous, a dû tomber de son nid. C’est une chouette effraie
blanche. Nous l’emportons [je ne sais ce qu’elle est devenue].
Et qui trouvons-nous au Foufouland en rentrant : Hervé ! Le canif
était une sorte de présage, car voilà un moment que nous n’avions vu Hervé.

Page 348 du Carnet II

Dimanche 5 Mai 1963 – Escalade à la grotte d’Espalungue
Equipe : Hervé-François-Jean
Véhicule : ?

Nouveau groupe, que je nomme groupe IV. Nous essayons d’ouvrir
une voie à droite du porche. C’est Hervé qui part en tête.
Je ne sais ce qu’il a pu faire ces temps derniers car il met
un temps fou pour négocier cette première longueur. Et le temps
que François le rejoigne il faut quitter les lieux. Ils font un
beau rappel. L’escalade promet d’être belle.

Sony Cyber-shot DSC-HX100V
1/250s f/2.8 at 4.8mm iso100 full exif

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