<< Château Saint-Hubert Neuvy sur Barangeon 18330 >>
Remerciements très chaleureux à Monsieur et Madame de NICOLA et à leurs enfants d'avoir accepté d'accueillir les anciens élèves de Saint-Louis et autres établissements du diocèse de Bourges le 8 septembre 2008 à l'occasion de leur assemblée générale annuelle.
<< brame_2008 >>
Dans une allée forestiére
l'oeil aux aguets
Cachés derrière
un chêne centenaire
Apparue une harde
Trois biches
Telles des elfes
diparurent dans la trouée
Un grand fracas
Un dix cors
Tel un centaure
la tête dressée
Dans le soleil couchant
Lance un brame de victoire
La forêt frémit
L'air vibre
D'un trot tranquille
Sûr de lui,il disparaît
Rejoindre sa harde
Qui l'attend là-bas
au milieu de la clairière secrète
<< Chateau de Valencay 36600 VALENCAY >>
SON HISTOIRE
Un ancien château féodal
Il semble que le domaine gallo-romain du nom de Valens soit à l'origine du site de Valençay. Une villa est construite sur les lieux vers les Ille-IVe siècles, puis des ateliers et bâtiments se groupent progressivement autour. A la fin du Xe siècle, un important donjon est érigé. On attribue à Gauthier, seigneur de Valençay, la construction du premier véritable château féodal. A cette époque, la terre de Valençay, comprenant 20 000 hectares, est dans la mouvance des comtes de Blois, mais morcelé entre plusieurs seigneurs. Cette division ne prend fin qu'au XIIe siècle. Le Château devient alors, à la suite d'un mariage, propriété de la famille de Chalon Tonnerre, qui le remanie, l'agrandit et en améliore le système défensif.
La naissance d'une prospérité
Au XVe siècle, la seigneurie passe à la famille d'Etampes, qui occupe une place importante au sein du royaume. Le fils et successeur, Louis d'Etampes, gouverneur et bailli de Blois sous François Ier fait élever un petit château dès la fin du XVe siècle grâce à la fortune de son épouse, Marie Hurault.
Un fleuron de la Renaissance
Mais c'est à Jacques Ier d'Etampes que l'on doit, en 1520, la construction du Château Renaissance, chef d’œuvre dont le point d'orgue est l'admirable pavillon d'entrée. Majestueux et imposant, ce donjon symbolique est décoré de la manière la plus fine : sa couronne de mâchicoulis est minutieusement travaillée, et les chapiteaux de ses pilastres sont ornés des trois ordres classiques : dorique, ionique et corinthien. De chaque côté du donjon, on construit les corps de bâtiment, dont la somptueuse galerie italienne à arcades, et les tours d'angle aux toits en dôme. Le tout contribue alors à faire de Valençay, dans la lignée de Chambord, une référence en matière d'architecture de la Renaissance.
Un bel exemple de l'architecture classique
En 1770, la famille propriétaire du château, Legendre de Villemorien, supprime l'aile et s'attache à embellir la grande aile ouest. La toiture est aménagée «à la Mansard» - alternance d'œils de bœuf et de lucarnes. Enfin, est édifiée l'élégante Tour sud (ou Tour Neuve), et rétablie ainsi une symétrie, formant alors un ensemble des plus harmonieux illustrant à merveille le style classique.
Valençay, la demeure du prince de Talleyrand
Au-delà de la beauté de son architecture et de la splendeur de son mobilier, le Château de Valençay est également célèbre pour son histoire. En effet, le Château fut, pendant plus de trente ans, la propriété d'un personnage illustre qui a marqué de son empreinte l'histoire du XIXC siècle : Charles Maurice de Talleyrand. Poussé par Napoléon, il acquiert en 1803 le domaine de Valençay, pour y recevoir les dignitaires étrangers. Le Château connaît alors son heure de gloire pendant près d'un quart de siècle, il devient la demeure du célèbre diplomate. Personnage hors du commun et homme de goût, Monsieur de Talleyrand remplira à merveille son rôle d'hôte, recevant ambassadeurs officiels, musiciens, peintres de renom... De 1808 à 1814, Napoléon lui impose la présence des princes d'Espagne en exil. Talleyrand et son épouse, la Princesse de Bénévent, reçoivent dignement les princes et leur suite, faisant de Valençay une véritable prison dorée. En 1813, le Traité permettant à Ferdinand d'Espagne de regagner son trône est signé dans le Château. En 1834, après avoir quitté son poste d’ambassadeur à Londres, Talleyrand prend sa retraite à Valençay
<< oiseaux de France et d'ailleurs ( 6 ) >>
ARISTOPHANE
LES OISEAUX.
PISTHÉTÈRE. Holà ! hé !
EUELPIDE. Qu'est-ce donc ?
PISTHÉTÈRE. Depuis longtemps la corneille m'indique quelque chose là-haut.
EUELPIDE. Et ce geai aussi ouvre le bec comme pour me montrer quelque chose. Il n'est pas possible qu'il n'y ait pas par là des oiseaux. Nous le saurons tout de suite en faisant du bruit.
PISTHÉTÈRE. Alors, sais-tu ce qu'il faut faire ? Heurte ta jam be contre cette roche.
<< Oiseaux de France et d'ailleurs ( 7 ) >>
"L'observation des oiseaux est d'abord une activité spirituelle (dans le sens philosophique du terme).Très loin de nous, les oiseaux nous montrent une forme de liberté et de beauté.Le véritable "orniguetteur" peut passer une journée à observer le comportement d'un groupe de corneilles sur la plage de Morecambe.L'observation commence dans les jardins." Angelo Gandolfi "Observer les oiseaux".
<< ORCIVAL en Auvergne >>
ORCIVAL
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" Capitale de la Gentiane d'Auvergne "
(27 km environ au Sud-Ouest de Clermont-Ferrand)
Code Postal : 63210 (Puy-de-Dôme)
Office de tourisme intercommunal
La ville:
Orcival, petite localité située dans le frais vallon arrosé par la Sioule, conserve une magnifique église romane, fondée par les moines de la Chaise-Dieu. Station climatique d'été et station verte.
Les terres d'Orcival furent propriété des comtes, puis des Dauphins d'Auvergne jusqu'en 1243.
Au XIème siècle, une église, située à l'est du village, accueillit une statue de la Vierge, extrêmement vénérée; une légende prétend qu'elle avait été sculptée par saint Luc.
A l'origine, un grand nombre de bienfaiteurs ou d'anciens prisonniers venaient offrir des ex-voto à la Vierge sous forme de chaînes, menottes, et autres fers en remerciement pour la réalisation de leurs vœux. Quelques-unes de ces chaînes à boulets sont toujours visibles sur l'élévation du transept sud de la basilique et ont valu à celle-ci le surnom de " Notre-Dame des Fers ".
Excursions:
Rives et vallée verdoyante du Sioulet
Cascade et lac de Servières
Forêts
Roches branlantes de Gelles et Orcival, roches Tuilière et Sanadoire (dykes de phonolithe isolés)
Sentiers de grandes et petites randonnées, circuits VTT...
Visites:
Basilique romane Notre-Dame : fondée par les Comtes d'Auvergne au XIIème siècle, elle l'une des trois principales de basse Auvergne, consacrée à la Vierge... [ En savoir plus ]
Château de Cordès : Manoir des XIIIème et XVème siècles, restauré au XVIIème siècle par le Maréchal d'Allègre...
Maison des Fleurs d'Auvergne (à 10 km au Sud d'Orcival par la D 27 et la D 983).
Ressources:
Pâturages, bovins, fromages et liqueurs, Centre de recherches zootechniques et vétérinaires...
<< Oiseaux de France et d'ailleurs ( 8 ) >>
" Il est des fois où un antique besoin de capter les merveilles de la nature nous empoigne.
Durant de tels instants,la virtuosité et le professionnalisme deviennent secondaires. "
Compositions Jim Brandenburg .
<< Les jardins de DRULON en Berry - Loye sur Arnon 18170 >>
Sur 15 hectares, le Domaine de Drulon offre à la fois la plus grande exposition à ciel ouvert de sculptures contemporaines et une succession insolite de six jardins :
- le Jardins de fleurs aux 1400 rosiers et 6000 vivaces
- le Jardin de chambres avec son théâtre de verdure
- les Marais bordés de sentiers et de labyrinthes naturels
- le Jardin secret du Château avec ses viviers restaurés.
http://www.drulon.com
<< Oiseaux de France et d'ailleurs ( 9 ) >>
Le héron pourpré et la famille des "ardea "Fiche d’identité :Ordre des Ciconiiformes; Famille des Ardéidés
English name :Purple Heron
Nom scientifique :Ardea purpurea
Nom local :Inconnu
Mensurations :
Longueur : 79 à 90 cm
Envergure 120 à 150 cm
Poids : 530 à 1200 gr
IDENTIFICATION : Grand héron de taille légèrement inférieure à celle du Héron cendré, le Pourpré s’en distingue par une silhouette plus svelte, son plumage roux strié de noir sur la tête, les cotés et le devant du cou, une teinte générale pourpre ou alternent les gris et les roux des grandes plumes effilées du thorax et des ailes. L’arrière du corps parait plus sombre et uni avec des rémiges et une queue courte d’un gris ardoisé. Le bec jaune a la forme d’un poignard et prolonge, sans rupture de ligne, la tête fine et étroite qui est couverte sur le dessus d’une huppe noire qui redescend sur la nuque. Les jeunes ont plumage plus clair, roux sur le dessus et crème sur le dessous, avec une calotte sombre sur la tête sans huppe. Les pattes sont jaune verdâtre munies de longs doigts qui permettent au Héron pourpré de se déplacer dans les milieux aquatiques encombrés de végétation. En vol le cou replié en forme de « S », est plus proéminent que chez le Héron cendré. Il n’existe pas de dimorphisme sexuel apparent si ce n’est que les femelles sont de taille légèrement inférieure. Ses yeux sont jaunes et ronds et lui confèrent une excellente vision, son sens principal pour pêcher. En action de pêche, le Héron pourpré pratique l’affût dans l’eau peu profonde à proximité d’une végétation dense, tous ses sens en éveil il apparaît tendu à l’instar d’un reptile qui va se détendre vers sa proie.
Occasionnellement, au gré d’un dérangement ou d’un déplacement on peut l’entendre pousser un cri rauque et guttural qui ressemble à celui du Héron cendré.
BIOLOGIE
ALIMENTATION :Poissons de taille petite à moyenne (< à 20 cm), batraciens, reptiles, insectes aquatiques et leurs larves, petits rongeurs.
HABITAT : Roselières, prairies humides et boisements humides de vastes étendues marécageuses, d’étangs de lacs et de cours d’eau.
REPRODUCTION : Une seule ponte annuelle, maturité sexuelle dés l’âge d’un an. Nid au sol ou plus rarement, comme dans le Blayais, dans des arbres de faible hauteur, dans une végétation aquatique dense telle que les roselières ou les saussaies. Ponte de mai à juin de 4 à 5 œufs bleu-verdâtre pâle qui seront couvés par les deux parents pendant 25 à 30jours. Les jeunes sont nidicoles et ne prendront leur envol qu’après 45 à 50 jours.
Rythme d’activité et déplacements :Diurne et nocturne, il est grégaire en période de reproduction ou il peut se montrer sociable. Sur l’estuaire de la Gironde dans les marais du Blayais, plusieurs couples installent leurs nids en colonie avec d’autres ardéidés. Solitaire sur ses lieux de pêche et en dehors de la péériode de reproduction. Les premiers nicheurs arrivent en mars-avril, et le départ vers les zones d’hivernage situées en Afrique de l’ouest, se déroule d’août à octobre.
REPARTITION : Distribué de façon sporadique dans la moitié sud de l’Europe sur les grands ensembles humides. Présent dans toute l'Afrique à l'exception de la zone Sahelo-saharienne.
POPULATION ET DEVENIR : En France le Héron pourpré est cantonné dans les grandes zones humides que sont la Camargue, la Dombes, La Brière, la Sologne, la Brenne, le Marais vendéen et Breton, le long de certains grands fleuves comme la Loire, la Saône, le Rhône, la Garonne et dans les marais riverains de l’estuaire de la Gironde. La population française est estimée à 4000 couples. L'espèce semble regagner du terrain en France.
QUAND LA VOIR : D’avril à août, espèce plus active en début et fin de journée.
<< Oiseaux de France et d'ailleurs (10) >>
Mosaïque d'étangs(plus de 2000),de buttons,de landes et de prairies,mais aussi de pittoresques vallées ( Creuse ,Anglin...) et bocages vallonnés,le Parc naturel régional de la Brenne couvre l'une des plus importantes zones humides continentales françaises .A ce titre,la Brenne est inscrite sur la liste des sites de la convention internationale de Ramsar pour la préservation des zones humides et le Parc participe au réseau écologique européen Natura 2000.
<< Oiseaux de France et d'ailleurs (11) >>
Les organisateurs de la journée mondiale des oiseaux migrateurs choisirent pour thème : « Oiseaux migrateurs, ambassadeurs de la biodiversité ». Des écologistes et amateurs d’ornithologie de plus d’une centaine de pays s’inscrirent à cette rencontre. On en vint à la constatation que la population d’un grand nombre d’espèces d’oiseaux migrateurs décroît.
On estime que 41% des oiseaux migrateurs empruntant le couloir Afrique-Eurasie décline. On soupçonne que d’autres espèces d’oiseaux chanteurs voyageant sur cette route voient également leur nombre diminuer. Les échassiers migrants se présentent en moins grand nombre lors de leurs déplacements sur l’itinéraire Asie-Pacifique. Les parulines du Canada, qui voyagent entre le nord de ce pays et l’Amérique du sud ne retrouvent plus sur leur passage de sites de nidification ce qui les incite à bifurquer vers des terres plus accueillantes.
Les oiseaux migrateurs qui survolent de grandes distances dépendent essentiellement d’endroits de nidification et d’hibernation ainsi que des sites de repos. La longue durée du trajet qu’ils effectuent occasionne de nombreux arrêts en cours de route. À la perte d’habitats naturels s’ajoutent les effets du changement climatique. La hausse des températures assèche les terres devenues plus arides et favorise la formation de tempêtes plus fréquentes. L’augmentation du niveau de la mer entraîne le recouvrement de certaines terres humides où aiment se réfugier les oiseaux de passage.
Face à la perspective du départ des oiseaux migrateurs des régions habituellement parcourues, il convient d’adopter des mesures de protection des milieux naturels se trouvant sur le parcours de ces grands voyageurs afin de ne pas devoir se priver de la vue de ces formations d’oiseaux traversant nos contrées.
Source: UNEP
<< FONTGOMBAULT Assemblée générale du 7 septembre 2009 >>
Origine :
L'abbaye Notre-Dame de Fontgombault a été fondée par Pierre de l'Étoile en 1091. Interrompue en 1741, la vie bénédictine y a été restaurée en 1948 par des moines de l'abbaye de Solesmes ; Le monastère fait donc partie de la congrégation bénédictine de Solesmes, dont le berceau fut l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes (Sarthe), relevée par Dom Prosper Guéranger en 1833, alors que la vie bénédictine avait été dispersée par la tourmente révolutionnaire.
Saint Benoît a voulu instaurer dans l'Eglise une "école du service du Seigneur", dans le cadre le plus naturel - la famille -, pour la recherche la plus haute - l'union à Dieu -, vers le terme le plus surnaturel - l'éternité -. Pour saint Benoît, et pour ses fils après lui, "la vie présente n'est qu'un apprentissage, un essai, un noviciat d'éternité : c'est en vue de l'éternité qu'il y a pour nous des choses à abandonner, des choses à apprendre, des choses à conquérir" (Dom Delatte, 2e successeur de Dom Guéranger). La grâce solesmienne, dont l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault a hérité, est celle de la vie bénédictine strictement contemplative, où la perfection est recherchée dans tous les domaines : perfection de l'Opus Dei (la liturgie), amour de la doctrine intégrale de l'Eglise... En effet, "l'oeuvre propre du Bénédictin, son lot, sa mission, c'est la liturgie. Il émet profession pour être, dans l'Eglise, société de louange divine, celui qui glorifie Dieu selon les formes instituées par elle... Il est tout entier homme de prière" (Dom Delatte).
Dédié à Notre-Dame dans le mystère de son Assomption, le monastère de Fontgombault a pour devise "Fons Amoris" - Fontaine d'Amour -. Avec la bienheureuse Mère de Dieu, et par elle, le moine de Fontgombault est appelé à se cacher dans le Cœur de l'Eglise et, selon le mot de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, à y être l'amour.
Aujourd'hui :
La Congrégation de Solesmes a essaimé non seulement en France, mais dans plusieurs pays d'Europe, sur le continent américain, à la Martinique et en Afrique. Le monastère de Fontgombault a pu faire quelques fondations : Notre-Dame de Randol (Auvergne) en 1971, Notre-Dame de Triors (Drôme) en 1984, Notre-Dame de Gaussan (Aude) en 1994 et enfin Notre-Dame de Clear Creek (U.S.A) en 1999. En tous ces lieux, les moines s'efforcent de vivre l'idéal contemplatif de la consécration monastique hérité de saint Benoît et recueilli par Dom Guéranger.
Dans le diocèse de Bourges :
Abbaye Notre-Dame
F - 36220 FONTGOMBAULT
Tél. : 02 54 37 12 03
Fax : 02 54 37 12 56
Hôtellerie : sur demande écrite au Père hôtelier Office : Messe tous les jours à 10 h
Vêpres 18 h en semaine (sauf le jeudi)
17 h les dimanches et fêtes
Pour en savoir plus sur le monachisme bénédictin, vous pouvez consulter, lire ou imprimer la Règle de saint Benoît sur le site des moines de Belloc.