Enfin
L'hiver a lâché son emprise
Le ruisseau respire enfin
Et ses eaux prises
Dans une prison de glace
Donnent enfin libre cours
A leurs ébats
Le courant caresse les roches
Qui tapissent le lit
Le printemps chante
La puissance de la vie
Dans une danse frénétique
Éclaboussant tout sur son passage
La course du ruisseau
Se fait plus rapide
Agitée et tourbillonnante
Puis il tombe en chantant
Au bas des escarpements
Créant des chutes mousseuses
Un bref moment
Dans sa vie de ruisseau
Transitoire, fugace
Ses eaux reprennent leur souffle
Avant de se perdre
Dans l`anonymat
Des espaces plus grands
Cloé
2009 03 23