Penemedaa à gauche, Coutchets et Ger à droite.
Nos petits personnages montent aux Crètes Blanches,
en portant leurs skis.Tout le monde, en hiver, montait
à Gourette à pied à cette époque.
Quand il y avait des courses, les coureurs gagnaient
le départ à pied également.
Qu'a-t-on à gagner avec cette ridicule et galopante
mécanisation ? Quelques emplois de perchistes, quelques
conducteurs d'engin, quelques marchands de soupe....
On en est presque à souhaiter que le réchauffement
climatique empêche toute neige de tomber. Ce serait dommage.
Les gens, les skieurs, viendraient de toute façon
(voir Aneu en 2004), comme ils y venaient autrefois
(voir http://www.pbase.com/image/26460224).
Et ils skieraient dans un environnement beau et paisible,
sans l'encombrement ferrailleux et bruyant des hideuses et
ridicules remontées mécaniques (regardez-les en été !).
Dangereuses aussi : oeufs qui tombent, tapis roulant qui
avalent les enfants. Sans cette stupide pratique qui consiste
à transformer le paysage montagnard en chantier d'autoroute.
Sans cette présomption vaniteuse et vénale qui consiste à
faire ce que les spéculateurs sans vergogne appellent de
la neige de culture et le cortège d'horreurs nécessaire
à sa "production" : bassins de rétention d'eau, canalisations,
pompes, ferrailles...
L'homme "moderne" occidental a oublié que le plaisir comme
le bonheur n'existent que si on les a réellement gagnés.
C'est une loi fondamentale de la vie.
Je prédis un futur où l'on retrouvera par la force des choses
un Gourette et tout autre lieu similaire, retournés à leur
primitif état. Patience, et tous mes voeux aux générations futures.