Photo: Cabane en construction aux années 50 dans le jardin de la Petite Maison (à toit vegetalise !)
Samedi 7 Novembre 1964 – Sesto, construction du refuge.
Participants : Chantal, Jean, François, Leire
Véhicules : 2 CV et autre
Je commence ma journée en me mettant en quête d’un magnétophone et
de lentilles cornéennes. Je note que ça va bien. [M’étonnerait].
Anfoy nous amène à Arudy en 2 CV. Nous y retrouvons JP Leire. Nous
travaillons ensemble à la construction du refuge qui avance à
pas de géant maintenant.
Dimanche 8 Novembre 1964 – Hervé au plus mal. Construction du refuge.
Participants : Hervé (à l’hôpital), François, Chantal,
Jean, Schmull, Martine, Leire.
Ayant appris hier soir, à notre grande consternation, qu’Hervé va très
mal suite au blocage de ses reins, nous allons tous le voir, Schmull
en tête avec ses béquilles. Le pauvre Hervé va tellement mal que les
visites sont abrégées.
Tout le monde se retrouve à Sesto autour du refuge en construction.
Schmull est courageusement monté avec ses béquilles. François et moi
entamons la construction du toit du refuge. C’est chouette !
La pluie nous accompagne dans notre descente glissante vers nos véhicules.
Chantal mange à El Patio. Je lui montre les radios de mes deux accidents
de Mobylette (chemin Béziou et Cours Camou) et la raccompagne chez elle en moto.
Page 91 du Carnet III.
Mardi 10 Novembre 1964 – Enregistrement de Pierre et sa guitare.
Pierre, Chantal, Jean
J’ai finalement acheté un vieux magnétoscope à lampes d’occasion
dans un magasin de Pau. Miracle, il enregistre !
J’en profite pour enregistrer mon frère Pierre à la guitare, après
ses succès à l’Olympia et au Golfe Drouot.
Mercredi 11 Novembre 1964 – Réparations et visite à Hervé.
François, Schmull, Hervé, Chantal, Jean
Avec le temps pourri qu’il fait pas question d’aller à Arudy. J’en profite
pour réparer la Mobylette et le tourne-disque avec Chantal, à El Patio.
Je la raccompagne chez elle en moto sous des trombes d’eau.
Avec François et Schmull nous avons rendu visite à Hervé qui va mieux.
Il va pouvoir bientôt rentrer chez lui, chez ses parents à Montardon en fait.