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Jean M. Ollivier | all galleries >> Scraps et souvenirs >> Secret pin's >> Dans le secret des Ollivier >> Compilé des meilleurs écrits et récits >> 12montagne > 28 sept 1966 - Déménagement aux Marronniers aidé par les cousins. 25/09 Troumouse
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C. Ollivier

28 sept 1966 - Déménagement aux Marronniers aidé par les cousins. 25/09 Troumouse

Photo : jm fait de la couture sur la terrasse des Marronniers

Dimanche 25 Septembre 1966 – Cirque de Troumouse.
Chantal, Jean
Véhicule : Dyna Panhard

Visite du cirque de Troumouse. Je ne pense pas que c’est le jour
où nous sommes montés au col de la Sède (puis descendus directement
dans le cirque par des pentes assez vertigineuses).

Mercredi 28 Septembre 1966 – Emménagement dans le studio du 11 Avenue
des Maronniers à Pau.
Chantal, Jean
Dyna et camion des cousins Guérin qui nous ont bien aidés..

Il faut quitter le grand appartement de la rue Bayard qui est mis
en vente. Mais où aller ?
Liberté et paradoxe. D’un côté, la mère de Chantal, qui a viré sans
ménagement son fils unique Daniel, habite un immense appartement
rue Bayard en rez-de-chaussée et va bientôt le troquer contre une
maison toute neuve achetée avec l’héritage de la tante décédée,
héritage comprenant l’appartement de la rue Bayard que nous avons
donc habité provisoirement.
De l’autre, El Patio, immense et vide.
Et entre ces centaines de m2 disponibles, deux sdf, provisoires
certes, mais sdf, obligés d’éplucher les petites annonces afin
de trouver un logement qui pourrait correspondre à ses futures
maiges ressources. Chantal est experte en petites annonces et nous
voilà bientôt à courir la ville et ses environs pour visiter ce
que le marché de l’immobilier peut nous offrir. Et déjà nous sommes
dans l’homérique, mais un homérique inversé. Nous découvrons avec
effroi que les marchands de sommeil ne sortent pas des contes des
mille et une nuit. Ils existent bel et bien et les scrupules ne les
étouffent pas. Nous sommes confrontés à des horreurs et le découragement
nous gagne. Non, nous n’irons pas habiter dans une cave sans fenêtres,
humide et puante. Ni par ailleurs une simple villa, ni un bel appartement
au 10ème étage. Ce vieux château peut-être, qu’il faut restaure
et rénover ? Cet ancien relais de Saint Jacques de Compostelle aux
quatre immenses cuisines et mis en valeur par une immense allée avec
double rangée de platanes séculaires ? On peut toujours rêver,
mais que faire ?
Heureusement Mam n’est pas loin. Elle aussi est en situation précaire
et comprend les affres qui sont les nôtres. Elle a trouvé un plan pour nous.

Mercredi 28 Septembre 1966 – Emménagement dans le studio du
11 Avenue des Maronniers à Pau.
Chantal, Jean
Dyna et camion des cousins Guérin qui nous ont bien aidés,
surtout pour monter le piano au 7ème !.

Il faut quitter le grand appartement de la rue Bayard
qui est mis en vente. Mais où aller ?
Liberté et paradoxe. D’un côté, la mère de Chantal, qui a
viré sans ménagement son fils unique Daniel, habite un
immense appartement rue Bayard en rez-de-chaussée et va
bientôt le troquer contre une maison toute neuve achetée
avec l’héritage de la tante décédée, héritage comprenant
l’appartement de la rue Bayard que nous avons donc habité
provisoirement.
De l’autre, El Patio, immense et vide.
Et entre ces centaines de m2 disponibles, deux sdf,
provisoires certes, mais sdf, obligés d’éplucher les petites
annonces afin de trouver un logement qui pourrait correspondre
à ses futures maigres ressources. Chantal est experte en petites
annonces et nous voilà bientôt à courir la ville et ses environs
pour visiter ce que le marché de l’immobilier peut nous offrir. Et
déjà nous sommes dans l’homérique, mais un homérique inversé. Nous
découvrons avec effroi que les marchands de sommeil ne sortent pas
des contes des mille et une nuit. Ils existent bel et bien et les
scrupules ne les étouffent pas. Nous sommes confrontés à des
horreurs et le découragement nous gagne. Non, nous n’irons pas
habiter dans une cave sans fenêtres, humide et puante. Ni par
ailleurs une simple villa, ni un bel appartement au 10ème étage.
Ce vieux château peut-être, qu’il faut restaure et rénover ? Cet
ancien relais de Saint Jacques de Compostelle aux quatre immenses
cuisines et mis en valeur par une immense allée avec double rangée
de platanes séculaires ? On peut toujours rêver, mais que faire ?
Heureusement Mam n’est pas loin. Elle aussi est en situation
précaire et comprend les affres qui sont les nôtres. Elle a trouvé
un plan pour nous.

SEM

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