Après deux jours de tempête, j’ai eu la surprise de trouver cette petite chenille couleur fauve peinant sur un énorme banc de neige. Je ne sais pas ce qu’elle faisait là un 27 février. Je ne peux que supposer qu’elle s’était postée dans un arbre pour l’hiver et qu’elle a été entraînée par le nordest, qui peut souffler chez nous à 100km/h et plus durant une tempête. Je la trouvais bien petite et bien fragile en plein hiver pour parcourir toute cette étendue de neige sur sa douzaine de petites pattes. Je suis revenu une vingtaine de minutes plus tard et elle n’était plus là. Petit train va loin...