Et là, ils se cachent ; ils ont peur quand ils apprennent qu’un chauffeur de taxi a su où les trouver. Ils demandent que leur histoire ne soit surtout pas publiée dans la presse locale. Ils se méfient du voisin qui vient les saluer. Qirim se met à pleurer : il a cru comprendre que c’est cet homme qui avait fait du mal à sa mère. Le père craque a son tour. Si le degré de violence a fortement baissé ces dernières années, tous les mois des règlements de compte se soldent à la grenade. Ils n’ont pas encore osé sortir dans la rue : ils doivent d’abord se renseigner pour savoir ce que sont devenus leurs agresseurs.