Shpresa et Jusuf sont surtout inquiets pour leurs enfants. Le froid a commencé à les faire tousser. Dashrujé est contente de voir autant ses parents, mais Dashnor et surtout Qirim comprennent trop bien ce qui leur arrive : ils décrivent la violence des expulsions, comment « les policiers avaient attaché les mains de maman et lui tiraient les cheveux». Les parents refusent encore l’idée de les emmener à l’école, ils ont peur qu’ils oublient le français, peur que quelqu’un ne leur fasse du mal. Ils veulent les ramener en France, quitte à se cacher cette fois.