Monteverde
Pour mes deux séjours j'ai choisi Monteverde et Corcovado pour leur facilité d'accès, l'originalité et la richesse écologique ainsi que leur contraste. En Juillet j'ai fait un crochet par La Fortuna pour voir un volcan une fois dans ma vie et cette fameuse cascade qui m'obsédait un peu car je n'en avait vu aucune en décembre.
Le village de Santa Elena à Monteverde est proche de la capitale, bien desservi par autobus et pourvu de toutes les ressources necessaires ce qui en fait un point de départ et une introduction rassurante au Costa Rica. J'ai dormi a la pension Santa Elena qui fait double emploi en faisant office d'agence de tourisme qui peut donner des renseignements complets sur toutes les attractions à proximité tout en proposant des chambres pour 10$.
Le Corcovado pourrait être l'objet de tout le voyage tellement ce parc est fascinant et il offre assez d'attraits pour qu'on y consacre au moins 4 à 5 jours d'exploration en randonnée ce qui est plus difficile à faire dans les autres parcs du pays. L'exploitation touristique est beaucoup moins pesante qu'à Monteverde et marcher sur la plage deserte bordée par la jungle au coucher du soleil c'est peut-être le plus beau "flash" que je garde du pays.
L'itinéraire en autobus entre San José et Monteverde n'est pas trop long et le service est assuré tous les jours ce qui fait qu'en arrivant le matin dans la capitale on peut quitter en début d'après midi même le dimanche.
La forêt de Monteverde c'est surtout un plaisir botanique les formations végétales sont fascinantes et tout ce monde est dédié à la captation de l'humidité portée par les nuages. Bien sûr il y a beaucoup d'animaux à voir mais ils sont plutôt discrets.
29-JUN-2009
Dans les bois de Monteverde cette fleur attire toute sortes de gourmets. J'en ai réalisé plusieurs clichés rapprochés et par deux fois un oiseau-mouche s'est glissé entre l'objectif et la fleur pour venir butiner juste une seconde.
Deux trucs pour photographier ces petits oiseaux: tout comme les papillons ce sont les mouvements qui leur font peur donc avancez prudemment avec votre appareil prérèglé ensuite utilisez un flash car le plumage est brillant et renvoie très bien la lumière ce qui donne une impression de netteté même s'il y a un leger "flou de bougé" dû à la longueur du téléobjectif.
Un sentier de Monteverde plus court que les autres mais finalement plus beau qui mène à cette cascade.
On peut passer des heures à essayer d'apercevoir les mégastars de la forêt que sont certains oiseaux et autres gros mammifères mais une foule de personnages discrets méritent aussi de l'attention comme cette sangsue en pyjama.
Deux fois j'ai vu un Quetzal ou plutôt une grappe humaine tassée derrière une longue vue sur trepied orientée vers le bel oiseau vert émeraude. Très facile à trouver.
(Edit, ce n'est pas une sangsue: predatory worm)
C'est très rare de voir l'écorce des arbres ils sont recouverts d'épiphytes. Toutes ces plantes ne sont pas des parasites mais utilisent leur hôte comme support pour aller chercher des nutriments dans le fort volume de pluie et les particules d'humus qui peuvent venir se pieger entre leurs feuilles.
Tous les guides de voyage vous conseillent de porter des vêtements longs et des bottes en caoutchouc dans la forêt pour éviter les morsures de serpent. De nombreux insectes peuvent se faire un plaisir de pondre des oeufs sous votre épiderme et vous dévorer lentement si vous ne succombez pas avant d'une fièvre tropicale.
Plus sérieusement j'ai souffert d'ampoules et de quelques piqûres de moustique les fois où j'avais oublié le répulsif. Il faut bannir le coton surtout pour la saison des pluies. Une chemise de trekking et un long short de surf c'est l'idéal et malgré le fait que j'ai porté des sandales la plupart du temps j'avais aussi des chaussures de course sur sentier qui sont conçues pour sècher rapidement. Avec des chaussettes en synthétique et des mini guêtres pour empêcher la terre d'entrer on est bien plus à l'aise qu'à macérer dans du Gore-tex.
J'ai imité les gens du pays et me suis contenté d'un parapluie pour le gros temps, sans regrets.
Si jamais vous êtes mal chaussés et que vous vous retrouvez avec des ampoules mais que vous voulez continuer votre voyage appliquez de la Clorhexidina (dans toutes les bonnes pharmacies).
Ajout 2014: À la suite d'une sortie nocturne accompagné d'un guide, j'ai réalisé qu'une forêt tropicale ça vit la nuit. Les feuilles, les troncs et les sentiers sont tout simplement couverts d'insectes, d'araignées et de serpents -la plupart inoffensifs- mais il vous faudra des pantalons ainsi que des chaussures fermées pour les balades dans le noir.
C'est la bonne image pour parler de la pluie pendant ladite saison (ça ne doit pas vous marquer définitivement cependant). Au mois de juillet, partout j'ai eu un orage tous les jours à partir de 15-16 heures et ce n'était pas réellement pénalisant vu que le soleil se lève à 5 heures et se couche vers 18 on peut appeler ça une averse de soirée après une journée souvent bien remplie.
Je dois préciser que quand il pleut ce n'est pas à moitié, c'est le débit d'un orage à son plus fort pendant au moins deux heures et comme il n'est pas garanti que le ciel ne vous tombe pas sur la tête en milieu de journée vous pouvez vous procurer des ponchos à la pharmacie (eh oui....).
J'ai fait un saut à La Fortuna en utilisant le "Jeep-boat-Jeep depuis Monteverde, les distances dans le secteur sont assez importantes pour un marcheur et il faut avoir une auto pour se déplacer librement. Pas de navettes comme à Monteverde et c'est très urbanisé. Outre le volcan il y a cette cascade particulièrement belle dont l'accès coûte 6 dollars et en ville on trouve un Burger King.
Pour être tout a fait honnête je n'ai pas bien profité de ce coin car j'étais malade, je souffrais déjà de vertiges dans le bassin de cette super cascade (Le coup fatal) et j'ai testé la clinique de La Fortuna le lendemain. Non ce n'étais pas le truc pour les riches gringos et j'ai beaucoup parlé avec les mains. Je suis entré et sorti une demi heure plus tard avec des antibiotiques, un sirop de cheval et un anti-je-ne-sais-quoi délesté de 45$. Pourquoi on en a pas des comme ça au Québec!
L'écocentro Danaus pas loin de La Fortuna est une portion de terrain agricole rendue à la forêt, on peut approcher quelques beaux spécimens qui vivent dans cet îlot de verdure et seraient peut-être plus difficiles à voir en pleine forêt.
Pour vous rendre à Puerto Jimenez depuis la capitale c'est 8 à 9 heures d'autobus. Le point de départ est une batisse discrète à quelques pâtés de maisons du Terminal CocaCola et ce n'est pas facile à trouver, surtout pas avec la carte du Lonely Planet. Même si la route est une option bon marché je vous invite à considérer l'avion comme mode de transport surtout si vous ne disposez pas de beaucoup de temps.
(Et que l'amour de la nature l'emporte sur le soucis de votre bilan carbone)
Je croyais haïr l'avion mais il aurait pu faire un looping je ne m'en serais même pas aperçu tellement j'avais le nez collé au hublot.
Ce beau ciel dégagé est celui de la saison sèche.
Depuis l'avion les méandres de cette rivière dessinent la silhouette d'une créature fantastique brassant des sédiments.
Le 15 décembre je regarde un singe à Puerto Jimenez. Le 13 j'ai couru par moins 20 degrés celsius pour prendre le métro et attraper l'avion et c'était la première fois que je visitais un pays tropical.
Voici le Puerto Jimenez Yatch Club. Une maison très très basique et le plus beau boisé du village. On peut voir ma tente posée là pour une poignée de colonnes; il y a des perroquets verts et des Aras qui volent d'arbre en arbre. Le propriétaire, Adonis, utilise ce terrain pour faire pousser et vendre des arbustes. Un inconvénient majeur toutefois c'est qu'à une cinquantaine de mètres c'est le bord de mer avec quelques bars qui peuvent être bruyants à l'occasion.
Une autre option très satisfaisante que j'ai testée un soir de pluie de juillet sont les cabinas Oro Verde: des chambres avec salle de bains et câble pour 15$ la nuit. Toutes les auberges de jeunesse et cabinas où j'ai dormi ne sont pas luxueuses mais parfaitement propres et briquées tous les jours.
Le Boss du Puerto Jimenez Yatch club.
Edit 2013: Attention il y a peut-être eu des changements notamment pour le nom de l'endroit.
Un des mangeurs de bananes du Corcovado Yatch Club.
Flycatcher près de ma tente.
J'avais eu de la chance en décembre de ne pas avoir de pluie mais tous les soirs au coucher du soleil il y avait comme une tentative du mauvais temps pour traverser le Golfe sans succès mais avec à chaque fois une belle lumière.
La vue depuis Puerto Jimenez.
Un sac de 50 litre est suffisant surtout si on laisse du stock à l'hotel et un sac de couchage n'est pas forcément utile il faut s'attendre à 20 degré au coeur de la nuit que l'on peut affronter avec un simple T-shirt.
Dans ma tente j'ai un demi matelas de sol, je dors les jambes sur le dos du sac à dos vidé de son contenu bien rangé sur le côté et l'oreiller est un sac en tissu qui contient mes quelques vêtements de rechange.
Il existe des tentes moustiquaire qui n'ont pas de double toit et sont très aérées pour ce type de climat. Il suffit de tendre une bâche au-dessus pour se protéger de la pluie.
Un réchaud à alcool pour cuisiner léger et pas cher le combustible est au supermarché. Les repas à Sirena c'est cher même si c'est excellent c'est pourquoi j'ai apporté à chaque fois trois sacs de lyophilisé j'ai acheté des flocons d'avoine saveur chocolat dans le rayon bio du supermarché et des fruits secs.
Je vous le dit le Costa Rica est un pays "avancé" vous trouverez de l'eau potable traitée partout donc il serait dommage d'investir des sommes importantes dans un filtre de qualité alors qu'il existe des pastilles d'iode bon marché faites pour un usage ponctuel en cas d'urgence.
Le village de Puerto Jimenez peut donner l'impression d'être entouré de forêt mais c'est loin d'être le cas car les terres environnantes ont été défrichées et constituent un grand bocage pour élever des bovins on s'en rend bien compte en prenant le collectivo pour Carate mais il y a un jardins botanique de 5 km carrés de forêt preservée. Il faut payer un somme presque symbolique à la boutique Jagua près de l'aéroport pour y avoir accès et vous y verrez entre autres des figuiers étrangleurs d'une taille phénoménale.
21-DEC-2008
Il y a un printemps au Costa Rica en Décembre, un arbre gigantesque a déjà perdu ses fleurs.
Les graines du figuier ne sont pas digérées par les animaux et sont déposées sous forme d'excréments sur les branches d'arbres qui deviennent les hôtes d'une pousse qui descend au sol pour y prendre racine et se développer autour du tuteur qui finit par disparaître. Sur cette photo c'est plusieurs figuiers qui ont finit par fusionner et ce doit être un très vieil arbre.
05-JUL-2009
Je saurais peut-être un jour comment ils font pour éviter les gouttes de pluie.....
La lumière est douce et les couleurs sont saturées... surtout quand il pleut.
En dépit des apparences les forêts tropicales n'ont pas un sol très fertile ni très profond. C'est la collaboration entre l'arbre et des micro-organismes qui permet d'extraire les nutriments tandis que les racines élargissent l'assise au sol.
Les plus gros de ces arbres sont les piliers d'un étage forestier inaccessible qui abrite de nombreux animaux qui descendent rarement voire jamais dans le sous bois.
18-FEB-2014
Edit 18 février 2014:
ATTENTION être accompagné d'un guide est désormais obligatoire dans le Corcovado!
À Carate on peut facilement rencontrer ce gars qui fait la navette entre la route et un des lodges sur la plage. J'ai déjà pensé à passer par le secteur de Bahia Drake et faire une grande marche pour atteindre Sirena mais à part le "challenge du randonneur" je n'ai pas l'impression que j'aurais vu plus de choses en empruntant cet itinéraire. Il est possible que Bahia Drake soit un peu surévaluée à cause de ses lodges luxueux qui accueuillent une clientèle habituellement motorisée et charmée de se retrouver soudain dans une sorte d'isolement sans avoir à marcher longtemps sur le sable. Ces résidences haut-de-gamme offrent à leur clients de visiter le parc du Corcovado ainsi on peut voir des hors-bord ancrés sur la plage et rencontrer leurs passagers accompagnés de guides sur les sentiers.
La marche entre Carate et la Leona est un bon échantillon des 16 autres kilomètres à venir pour attendre Sirena si vous voulez rester sur la plage. Il est toutefois plus facile de prendre le chemin forestier qui coure le long de la lisière à partir de la station de la Leona (attention: les entrées du chemin sont parfois difficiles à trouver!) Une falaise borde le rivage sur quelques kilomètres dans le dernier tiers du parcours c'est là qu'il faut marcher sur le sable et contourner une pointe rocheuse éventuellement exposée à la marée haute.
Sur cette photo du Corcovado au mois de juillet on voit le ciel typique de mi-journée à ce moment là avec de gros cumulus au loin mais qui finissent toujours par se retrouver sur ma tête....
À la station de la Leona vos papiers de reservation sont contrôlés mais ne les laissez jamais à personne et faites une photocopie avant de partir surtout si vous avez reservé pour des repas à Sirena car c'est votre seule preuve et garantie que vous pourrez manger!
19-DEC-2008
En décembre tous les soirs ont ressemblé à ça. Beaucoup moins évident en juillet.
Dans l'organisation de votre voyage vous aurez à prendre en compte les horaires du bureau du parc, de la banque où vous devrez effectuer le paiement, l'heure de départ du collectivo pour Carate et l'horaire des marées.
J'ai fait cette photo à 4 heures du matin à la Leona puis je suis parti en direction de la Sirena à 5 heures pour pouvoir franchir le Rio Claro à marée basse à neuf heures. C'est presque la pleine lune et le temps de pose de ce cliché ne permet pas de voir les rouleaux qui se jettent sur la plage dans un vacarme assourdissant.
16-DEC-2008
Ceux-là sont les éboueurs de la plage. Dechet végétal ou animal tout doit disparaître.
La plage de Corcovado et la perpetuelle brume de mer dégagée par les vagues. J'ai marché 45 minutes sans crème solaire et j'ai fait de moi une écrevisse bouillie mais plus de peur que de mal.
Soir de décembre. Je crois que finalement la saison sèche est plus plaisante, la lumière était plus belle et à l'heure où a été prise cette photo il pleuvait en juillet.
La reservation en camping à la station de la Sirena permet d'installer sa tente sur un deck couvert mais on ne peut y planter des piquets donc mieux vaut avoir un abri autoportant, certains qui connaissent l'endroit prennent une simple moustiquaire. Il faut garder à l'esprit que si la reservation en camping n'a pas besoin d'être faite longtemps à l'avance il peut arriver que le site soit saturé (même si on peut dormir sur le gazon) et que l'accès à la station soit impossible pour quelques nuits: la rançon du succès.
Dans le refectoire de la station La Sirena j'ai posé mes couverts le temps de photographier ce gecko sur la moustiquaire près de mon épaule, j'aurai vraiment eu du mal à approcher ailleurs. Beaucoup d'autres animaux restent proches du bâtiment ils y sont parfois plus faciles à voir qu'en forêt.
Les trous dans le sol c'est eux! Pas vu un seul pendant mon mois de décembre trop sec mais beaucoup en juillet sur les sentiers disparaissant dans leur trou au plus sacrant.
Les couleuvres sur les sentiers, rien de bien méchant et elles font partie de ces petites créatures bien plus nombreuses pendant la saison des pluies comme les araignées, les crabes et autres insectes.
Curieux champignon en juillet.
Il creuse son trou et transporte le sable avec sa petite pince.
J'ai été tranché façon souchi pour m'approcher de ce truc.
Le museum de la station Sirena
Petit matin bleu crème sur l'océan pacifique.
il y en a tant par terre qu'on n'y fait plus attention
Un agouti photographié depuis les sanitaires.
Le pécari est le seul animal potentiellement dangereux malgré ses allures de sanglier de poche. Au moment précis où je prend cette photo celui-ci ouvre la bouche pour me menacer d'un claquement de dents et ça fait son effet.
Le tapir c'est la star du Corcovado la bête féroce est facile à voir au crépuscule mais reste dissimulée dans son marigo pendant la journée.
N'oubliez pas d'emporter une lampe de poche puissante pour aller faire un tour la nuit.
Edit: tour nocturnes interdits dans le parc.
Les fourmis les plus impressionnantes se déplacent sur des pistes bien tracées et ne s'en écartent pas. Elles ne posent aucun problème au marcheur ou au campeur contrairement aux minuscules fourmis noires.
Louer les service d'un guide est profitable et dans un budget restreint ça peut-être un luxe mais sachez que si le guide peut distinguer des choses que vous ne verriez jamais seul il a aussi pour rôle de vous maintenir silencieux et discret pour favoriser les rencontres avec les résidents de la forêt et cette partie du travail vous pouvez la réaliser vous-même avec un peu de discipline.
Le Rio Sirena en conflit avec l'ocean.
Sur le Rio Sirena on peut voir les crocodiles et les requins viennent faire une visite avec la marée montante mais ce n'est pas ce cours d'eau et son profond chenal que vous aurez à traverser en venant de la Leona mais plutôt le Rio Claro beaucoup moins profond et qui se négocie très facilement à +- 2 heures de la marée basse.
Pour l'anecdote, j'ai vu un de ces crocodiles dans les rouleaux de l'océan non loin de l'embouchure de la rivière.
Un certain nombre de gens passent leur journée sur le deck à se reposer, lire, soigner des ampoules après avoir fait les 20 kilomètres depuis Carate et dans l'attente de rebrousser chemin. Je vous conseille de rester là 2 jours entiers.
Malgré les chaises longues la station de La Sirena reste une base d'hébergement pour scientifiques il ne faut pas s'attendre à un service vip, c'est spartiate.
C'est un rythme agréable de partir en excursion une première fois tôt le matin, se reposer autour de midi puis repartir vers 15 heures dans la forêt quand les rayons du soleil ont cessé de frapper le sol du sous bois. En juillet j'ai passé 2 heures en fin d'après midi sur une de ces chaises hypnotisé par la quantité d'eau qui tombait du ciel pendant que le couchant embrasait la ligne des arbres.
Je n'arrêtais pas de me retourner pour regarder cette lumière en quittant la parc, j'avais du mal à y croire.
À propos des photographies:
J'ai utilisé un Nikon D40, un zoom 18-55 très standart, un 55-200VR, un 105 macro Nikon afd, un flash sb-400, un câble ttl et pour la saison des pluies: un grand trépied Gitzo en fibre de carbone. C'est ce dernier objet qui fait vraiment la difference pour obtenir la meilleure qualité d'image possible à cause du manque de lumière en forêt et en plus pendant la saison des pluies avec un ciel nuageux. Regardez bien la photo de Mr Tapir pour vous faire une idée plus nette de l'avantage d'un trépied et d'un sujet immobile. Le flash, aussi modeste soit-il, évite de pomper directement les batteries de l'appareil (j'en avais deux) et son éclair est tamisé par un plexiglass semi-transparent pour les prises de vue macro à f16 (voir les lézards) le câble ttl sert à déporter le flash pour orienter la lumière à son goût (voir les fourmis).
Tous les fichiers au format Raw sont retouchés sur photoshop CS.