Herculanum était une ville romaine antique située dans la région italienne de Campanie, détruite par l'éruption du Vésuve de l'an 79, conservée pendant des siècles dans une gangue volcanique et remise au jour à partir du XVIIIe siècle. Ses remarquables vestiges apportent une considérable connaissance de terrain sur la civilisation romaine au Ier siècle. Toutefois, sa notoriété est quelque peu éclipsée par celle de Pompéi.
Herculanum et Pompéi connaissent une phase de remarquable développement urbain sous Auguste. Les deux mille places du théâtre laissent estimer par extrapolation une population d'environ cinq mille habitants, moitié moindre que celle de Pompéi. Mais comme Pompéi, Herculanum fut partiellement détruite lors du tremblement de terre du 5 février 62 après J.-C. On reconstruisit ou on répara avec des techniques nouvelles employant la brique c'est pourquoi ont retrouvera tant de colonnes en briques revêtues de stuc.
Mais en 79 Herculanum est totalement détruite comme Pompéi, Stabies et Oplontis par l’éruption du Vésuve. Herculanum fut ensevelie sous une couche de matériaux volcaniques de plus de quinze mètres d'épaisseur. Pendant longtemps, l'insuffisance des connaissances en vulcanologie fit qu'on se ramena à des interprétations classiques, une coulée de lave aurait englouti Herculanum.
Les progrès dans la compréhension des manifestations volcaniques ont donné lieu à deux théories : pour Maurice Krafft, Herculanum a été submergée par une coulée de boue brûlante et fluide (un lahar), engendrée par les pluies diluviennes qui ont entrainé des amas pyroclastiques instables sur le flanc du Vésuve. La fange brûlante noya les maisons, s'infiltra dans tous les interstices, brûla les arbres, les poutres, le mobilier. La couche d'une vingtaine de mètres recouvrit la cité, le rivage qui était à environ 200 mètres d'Herculanum est repoussé à plus de 500 mètres.
Selon une autre hypothèse, une nuée ardente a accompagné l'éruption principale. Une avalanche de roches et de cendres mêlées à un gaz à très haute température a dévalé la pente, et englouti Herculanum, avec les mêmes effets d'ensevelissement et de carbonisation que ceux décrits ci-dessus.
La dure croûte de tuf qui recouvrit l’antique Herculanum permit de construire la nouvelle ville de Résina au-dessus de l'ancienne cité. La violente éruption de 1631 ajouta une couche de lave sur Résina. Toutefois, en 1969, cette ville reprit son nom antique, Ercolano en italien.
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