Les hautes lumières ne sont pas touchées mais les basses lumières sont remontées en ameliorant leur contraste

telecharger ce script: http://b-rome.com/scripts_photoshop.html

a gauche image non accentuée
le passage du flou au net est progressif et l'image est assez douce (proche d'un rendu argentique )
à droite l'image est tres accentuée, les zones très floues (à gauche de l'image) le restent, en revanche les zones peu floues deviennent presque nettes, la netteté des zones déja nettes est fortement dopée.La zone de transition flou/net est plus brutale, renforçant l'effet de "dureté"souvent reproché au numérique alors que c'est dû principalement à une accentuation importante.

comme vous pouvez le constater, avec le script accentuation selective on peut obtenir le même très fort piqué qu'avec l'accentuation standard mais sans les liserés blancs donnant un aspect artificiel et "numérique" à l'image. Vous pourrez remarquer ces contours très forts dans l'inscription "Canadair" et plus finement mais bien présents dans doutes les transitions clair/sombre de l'image. Par exemple le long des transition de peinture noire/rouge/jaune et le long du nez noir de l'avion.


Pour telecharger ce script: http://b-rome.com/scripts_photoshop.html

Si ce script vous a plu n'hésitez pas à mettre un commentaire et vos remarques en bas de page (post a comment)

Pour charger ce script dans photoshop cliquez sur le menu de la palette scripts (en haut à gauche de la palette) et choisissez charger des scripts et indiquez le chemin vers le fichier téléchargé (et décompressé)

Deux prises de vues en RAW:
l'une (à gauche en haut en légère sous ex pour préserver le ciel
l'autre (en bas) en légère sur ex
Traitement dans capture NX ou ACR (adobe camera raw):
la première tons clairs/tons foncés pour éclaircir les zones sous ex
La seconde dans ACRS ou capture NX pour rattraper les zones sur ex (ciel) puis dans CS Tons claist/foncés (ou D lighting de NX) pour éclaircir les zones sombres
Résultat: ciel identique mais zones sombres moins bruitées pour l'image sur ex à l'origine.
Donc, en RAW, en sur exposant légerement (0,7 à 1IL) et en exploitant la possibilité de ACR de rattraper cette surex, on augmente la dynamique de l'image et on diminue le bruit par la même occasion.

Le systeme macro iTTL de Nikon peut parfaitement accepter un flash dans le champ et doser quand même l'éclairage convenablement!

A gauche crops des images D200 à 100% (taille image complete 1,3m)
A droite même image mise à la taille d'un D70 (image complete 1 m)

voici les fichiers de l'essai.

conditions:

appareil D200 avec 18/200 à 135mm, stabilisation: OFF
appareil posé sur support tres mou (oreiller)pour éviter l'amortissement des
vibrations éventuelles de l'appareil.
mise au point manuelle
variation de l'éclairage (et de la sensibilité: 1 valeur) pour rester au même
diaph en variant les vitesses
déclenchement au retardateur

l'image comprend deux exemplaires des résultats:
une grande image correspondant à des crop à 100% des différentes prises de vues la petite image étant la même ramenée à la taille qu'aurait un fichier de D70 à 100%
Remarques:
Vous pourrez constater que le même bougé, à peine sensible sur un fichier de D200 à 100% (du 1/40e de seconde au 1/10e de seconde: perte de la résolution de la trame du papier dans les lettres) est quasi imperceptible à la taille d'un D70. Et pour cause la trame des lettres, visible sur l'image nette au 1/40e au D200, n'est déjà quasiment plus visible sur la même image à la taille du D70.

On commence à retrouver de la netteté à partir du 1/6e de sec
Mais ce TRES leger bougé dû au mécanisme est extrêmement faible, et à comparer à la taille d'observation (1,3m à l'écran)
c'est une zone de vitesse critique avec quasiment tous les reflex

Ce test est considérablement plus dur que les conditions réelles, car il est fait au 1/10e de seconde à la focale de 135mm (équivalente à 200mm en aps-c) ce qui est impossible à la main et sans stab....

a gauche image sans accentuation,
au centre image avec réglage accentuation 40 40 0. on peut remarquer qu'il n'y a aucun gain en netteté mais augmentation du contraste et de la saturation
à droite accentuation 300 0,3 0. On a accentué la netteté (voir fins détails, roseaux peinture...) pas la saturation ni le contraste

pour une netteté plus marquée voir l'image suivante avec mon script

ici la netteté est tres fortement augmentée sans contours apparents et sans modification du contraste et de la saturation

telecharger le script

http://b-rome.com/accentuation_selective.html

deux graphismes identiques avec accentuation tres forte (exagérée pour la démo)
à gauche accentuation de piqué 500-0,3-0
à droite"accentuation" de contraste local 80-40-0

on peut visualiser l'effet de ces deux types de réglages
à gauche l'accentuation joue uniquement sur les fines zones de transition pour augmenter l'effet de netteté
à droite l'accentuation applique un dégradé, 40 pixels dans ce cas, qui joue sur la saturation et le contraste de plages larges et amène certaines distorsions de couleur et de discontinuité des plages unies.

effet du reglage se seuil dans l'accentuation
à gauche seuil à 0: le bruit est visible dans les zones lisses (ciel)
à droite seuil à 3 le bruit est peu accentué et moins visible

images D200 test réalisées à la main à 200mm (équivalent 300mm en numérique) au 1/30e de seconde déclenchement au retardateur (donc sans coup de doigt)

1/images de gauche, tenue appareil: (pour un droitier de l'oeil) joue calée bien à plat contre le dos de l'appareil, et main gauche en appui sous l'objectif (pour un gaucher de l'oeil) point d'appui supplémentaire par pouce droit calé entre arcade sourcilière droite et corps de l'appareil au niveau du bouton "af on"
2/images de droite, tenue appareil: tenue "normale" oeil contre l'oeilleton et main gauche en appui sous objectif
c'est bien parlant
Le mouvement est à 45° dans les trois cas de droite correspondant à l'appui de l'oeil décalé en haut de l'appareil et non au centre du dos (qui aurait donné un mouvement horizontal).

Ce type de tenue (1) de l'appareil n'est certes pas "naturel" mais il est très efficace, et la différence sur la stabilité est visible même dans le viseur

comparaison de rendu d'une image prise au même diaphragme, avec un 35mm sur un capteur aps c (à gauche) et un 50 mm sur un capteur 24/36 (à droite)
on constate ce qui est prévu par la théorie: moins de profondeur de champ (un peu) avec le grand capteur, mais tout le reste est
identique (angle de vue, champ couvert aspect general)malgré l'utilisation de deux focales différentes.

voir image suivante pour autre methode de compensation du cadrage

ici au lieu de changer de focale et rester à la même place, on a compensé la différence de format en gardant la même focale mais en s'éloignant du sujet...(photo de gauche)
le résultat est tout autre: la perspective n'est plus du tout la même le fond est plus important dans l'image.
Cela provoque même une illusion optique: on dirait que la bouteille est plus grande à droite alors qu'elle est identique

D'autre part en s'éloignant du sujet on a augmenté la profondeur de champ, c'est, sans doute,ce qui amène certains à exagerer la difference de pdc entre 24/36 et aps-c.Ce n'est pas la bonne methode pour conserver les caractéristiques des deux systemes...et encore moins les comparer!
La bonne methode c'est évideùment d'utiliser une optique de focale adaptée, comme dans l'exemple précédent, ou un zoom.

de gauche à droite: 1/image originale.2/ Contraste general équilibré avec l'outil "contraste" de PS ou autre. 3/application du script d'accentuation selective. 4/Comparaison avec le même original avec accentuation contraste local.
Avec cette derniere methode au final la netteté perçue n'est pas bien meilleure que par l'augmentation du contraste general avec l'inconvenient d'introduire inutilement des "distortions" dans l'image, voir ici: http://www.pbase.com/br/image/71381031
Alors que la netteté est bien meilleure avec le script. Ce qui est le but recherché.
Le but premier de cette démo est de montrer que la qualité d'une image et son besoin d'accentuation en netteté ne peut être jugé correctement qu'après l'avoir parfaitement équilibrée en luminosité/contraste et couleur (images 1 et 2 en partant de la gauche)

Le script d'accentuation selective peut être telechargé ici: http://b-rome.com/accentuation_selective.html

A gauche fichier original. Au centre augmentation du contraste par l'outil "contraste" de PS (+20). A droite accentuation du contraste local par le masque flou 30/40/0
On peut noter que l'outil contraste augmente le contraste et la saturation de manière homogène sans introduire d'artefacts.
L'accentuation du contraste local introduit un dégradé de contraste et saturation qui n'a plus rien à voir avec la réalité (artéfact).
Ceci peut ne pas se remarquer pour certains sujets denses en détails mais pour de grands agrandissements comportant des plages unies cela sera visible tout comme cela l'est dans cet exemple.
Dès lors pour quoi ne pas utiliser l'outil adapté, cad l'outil contraste pour augmenter le contraste? (ou courbe ou niveau)
Pourquoi? simplement parceque ce mode est aussi présenté comme permettant d'augmenter la netteté...
certes cela augmente "l'effet" de netteté sans liseré (ce que ne peut faire l'accentuation classique) par augmentation de la saturation et du contraste, mais avec le même défaut que vu plus haut d'introduire des dégradés artificiels.Alors qu'il y a des methodes plus spécifiques et sans artéfacts pour augmenter réellement le piqué...
voir ici par ex: http://www.pbase.com/br/image/81807399.

Les deux images sont totalement identiques...à un détail près:
l'image de gauche est l'original, elle est nette et détaillée mais la peau semble moins naturelle. Celle de droite semble plus fine et détaillée, plus naturelle, et l'image semble avoir plus de modelé.
En fait j'ai ajouté un peu de bruit (grain) dans l'image de droite. Ce bruit très fin se fond dans les details de la peau et trompe le cerveau qui traduit par "plus de détails" dans le grain de peau, particulièrement visible au niveau du bout du nez. On peut voir la structure de ce bruit sur les dents.
Globalement l'image de droite semble avoir plus de résolution.Même les poils de la moustache ou les lèvres, par exemple, semblent réellement plus nets! Le bruit agit par un remplissage des zones vides de détails de l'image.
Devant ce type d'images les moins expérimentés pourraient en déduire que l'image de gauche est "lissée" par un traitement d'image" et celle de droite est non traitée et plus nette...

Donc lorsque l'on juge l'effet d'un traitement de bruit (de qualité) il faut éviter se laisser influencer par ce phénomène lié à notre cerveau et non au manque de détails dû au traitement qui aurait trop lissé. Mais il est eévident que tout traitement de bruit efface les plus fins détails. Mais les meilleurs sont vraiment très performants en ce domaine.

NB: En réalité si certaines parties de l'images "semblent" améliorées par le "remplissage" par le bruit fin, les zones sans détails comme les lèvres ou les poils de la moustache par exemple, d'autres sont réellement dégradées, les plus fins détails de la peau sont noyés dans le bruit, mais au final le bilan perçu reste positif...

A gauche l'image a été accentuée avec des reglages incorrects (rayon un peu large, mais surtout seuil trop elevé (5), ce qui a empêché l'accentuation des détails les plus fins.
Cela a entrainé l'apparition de zones "vides" d'information et quelques zones trop accentuées (voir particulièrement dans les poils de moustache et de sourcils) ce qui crée un manque d'homogeneïté, et provoque un effet artificiel et inesthétique.
A droite le niveau de seuil est à 0. L'accentuation avec un rayon faible et une forte intensité provoque une accentuation forte mais fine et régulière dans tous les niveaux de détails L'image est homogene, fourmille de détails et a un bien meilleur modelé. Elle est plus naturelle. Le bruit a été accentué par le seuil à 0 mais ne nuit pas dans cette image, au contraire.

A gauche avec D-lighting en mode normal, à droite D-lighting desactivé.
On voit bien le gain general dans l'image les hautes lumières sont mieux préservées et les basses lumières éclaircies.
Ce qui se traduit par une dynamique finale interessante et une image jpg utilisable sans retouche
Un élément important, le gain de dynamique ne se traduit pas par une image plate comme cela est le cas normalement mais le D-lighting s'occupe aussi de rééquilibrer le contraste des valeurs moyennes pour garder un aspect agréable à l'oeil.

Image 1600iso D300
à gauche attenuation de bruit à 0, accentuation à 0, passée dans noise ninja en mode auto
à droite atténuation de bruit à "élevé" et accentuation à 5

on voit bien que les algorithmes d'atténuation de bruit dans le d300 ont fortement progressé et on largement égalé les logiciels externes( ici dépassés à mon avis, en piqué et en bruit résiduel).

la difference entre une image D300 en RAW 12 ou 14 bits est minime
Pour la percevoir il faut, comme ici, éclaircir les basses lumières (D-lighting dans NX) et agrandir à 200%...
A gauche image RAW 14 bits à droite 12 bits
On peut noter des pixels noirs dans l'image en 12 bits plus nombreux que dans l'image en 14 bits.
Ceci est certainement lié à la meilleure exploitation de la dynamique disponible en 14 bits.
Compte tenu du poids un peu plus élevé de 14 bits (+30%) et de la limitation de la rafale (2,5i/seconde)
il faut reserver cette option aux images réalisées dans des conditions qui necessiteront un post traitement "musclé"

Comparaison traitement interne du bruit du D300 en 1600 iso vs traitements externes
1/8e de sec à F5,6
de gauche à droite détails de 3 zones de l'image:
mode attenuation desactivée
atténuation mode faible
désactivée et traité avec noiseware pro(perte de netteté et de détails)
désactivé et traité avec noise ninja (les noirs extrêmes sont mal traités voir à gauche de la pendule, + perte de détails et netteté)
Il ne fait pas de doute que le mode faible du D300 donne un résultat quasi parfait.
Meilleur respect des détails, meilleure colorimétrie et bruit residuel tres faible (les images sont présentées à 100%)

La première image en haut est brute sans accentuation l'image manque de finesse
La deuxieme a bénéficié d'une bonne accentuation dont on peut voir les paramètres (elle n'avait eu acune accentuation à la prise de vue) elle gagne en finesse de détails
la troisième est là pour montrer l'effet d'un rayon excessif sur l'image. les traits deviennent grossiers

mesure matricielle
capteur af sur bouquet

En haut D-lighting désactivé
en bas D-lighting en mode high

le d-lighting a sous exposé de 1IL pour préserver les hautes lumières et "remonté" les basses lumières de la même valeur pour retrouver un bon équilibre

Crop de l'image de comparaison de la pdc et du bokeh entre D300 à f2,4 et D700 à f4 (1,5 diaph).avec 1,8/85
La référence de cadrage est la taille de la fleur en premier plan, la focale (85mm) étant la même avec les deux formats de capteur, on a utilisé une distance 1,5 fois plus grande avec le D300 pour un même cadrage. D700 à gauche

Si on respecte les correspondances entre 24/36 et aps c: diaphragme plus ouvert de 1,5 valeur avec l'appareil aps c et cadrage identique (soit avec le même objectif en augmentant le distance de x1,5fois, soit en utilisant un objectif de focale 1,5 fois plus courte) le rendu est identique.
Une autre image affichée plus grand avec diaph un peu décalé mais toujours comparable http://www.pbase.com/image/115969813
Voir ici pour une autre remarque: http://www.pbase.com/br/image/101942859

Un effet secondaire de la distance différente entre 24/36 et aps c à focale égale pour avoir le même cadrage du sujet principal, c'est que la perspective est différente du fait de ce point de vue différent. IL y a en quelques sorte déformation, l'arrière plan est rétreci par rapport au premier plan avec le 24/36.
Or dans les deux images le sujet principal sur lequel a été faite la mise au point, le pétale en premier plan, ets exactement de la même taille dans les deux images, mais on voit bien qua la partie arrière n'a pas la même dimension.

De haut en bas diaphragme 5.6, 8, 11, 16, 22, 32
On peut constater qu'en aps c à forte densité en pixels la diffraction commence à se faire sentir fortement à f16.
En réalité elle apparait bien plus tôt. A f8 on la discerne déja, mais très faiblement, mais comme parallèlement ce diaphragme améliore sensiblement la netteté des bords de l'image cela reste un bon compromis.
A partir de F11 la dégradation est un peu plus visible mais reste acceptable.
L'image se dégrade vraiment à partir de f16
Dans le cas d'un appareil plus dense en pixels comme le D800 la dégradation est plus sensible et devient très visible à f/11 en grand format ou à 100% à l'écran.

Ici image du D700 (à gauche) à f: 4,8 et D300 à f:2,8 à droite.
A part la légère différence de balance des blancs, plus jaune sur le D700 (et un poil plus d'aberration chromatique longitudunale sur le D300 due à l'ouverture plus grande) le bokeh est identique.
Bien sûr comme indiqué précédemment, la methode "même objectif " étant utilisée afin que les différences de construction entre optiques n'interfèrent pas sur le bokeh, la perspective (dimension de l'arrière plan) n'est pas identique car la distance de prise de vue n'est pas la même pour conserver un même cadrage.
Donc en synthèse une fois les conditions de prises de vues égalisées entre les deux formats il n'y a pas de différence en pdc et bokeh.
Cette différence n'intervient que lorsque l'ouverture utilisée en 24/36 ne peut être compensée en aps c, soit en deçà de 2,8 environ en aps-c selon gamme existante.
Cela ne concerne donc que des cas particuliers, et non une "caractéristique" permanente comme cela a trop souvent été présenté..

Les modes D2X sont à télécharger sur le site Nikon: http://nikonimglib.com/opc/
Le mode standard donne un aspect chaud et assez vif.
On peut préférer le mode neutre éventuellement modifié par 1 point de contraste ou 1 point de saturation (visible particulièrement dans le rouge de la voiture rouge métallisé et le bleu du ciel)
Globalement les teintes offertes par les modes D2x sont moins chaudes (moins de jaune)

images D300. A gauche avec D-lighting en mode normal, à droite D-lighting desactivé.
On voit bien le gain general dans l'image les hautes lumières sont mieux préservées et les basses lumières éclaircies.
Ce qui se traduit par une dynamique finale interessante et une image jpg utilisable sans retouche
Un élément important, le gain de dynamique ne se traduit pas par une image plate comme cela est le cas normalement mais le D-lighting s'occupe aussi de rééquilibrer le contraste des valeurs moyennes pour garder un aspect agréable à l'oeil.
NB la balance des blancs n'a pas été réglée.

Image prise au D700 et 24mm 2,8 à f:4
Faire "next" pour voir le résultat avec le logiciel Helicon focus dans les mêmes conditions.

Image prise avec au D700 et 24mm à f:4
composée de 12 images avec mises au point décalées et compositées avec le logiciel Helicon focus.
La profondeur de champ est énorme mais surtout chaque zone de l'image bénéficie de la mise au point optimale. Ce n'est plus un compromis comme avec une profondeur de champ liée au diaphragme où la netteté parfaite se trouve là où a été faite la mise au point puis de moins en moins parfaite au fur et à mesure que l'on s'éloigne de ce point.

cliquez sur "original" si l'image ne s'affiche pas en grande taille.

A gauche dans l'image du D700 les basses lumières sont bouchées (voir branche du sapin à droite ou tronc de l'arbre à gauche. Dans l'image du D800 ces parties sont plus détaillées et correspondent mieux à ce que l'on observait dans la réalité.
L'image du D800 est plus douce par les basses lumières moins bouchées tout en conservant un bon niveau de contraste dans les moyennes hautes et hautes lumières ce qui lui conserve un aspect agréable.
Bien entendu D-Lighting désactivé dans les deux appareils

L'exposition est centrée sur les hautes lumières dans les deux cas (le jet d'eau). On peut noter une différence dans les basses lumières plus détaillées dans l'image du D800 à droite (JF à gauche, arbres dans le fond, objets dan l'ombre en général). mais plus surprenant le maillot rouge de la statue a repris sa couleur rouge vif alors qu'il est complètement éteint dans l'image du D700. C'est dans la saturation des couleurs à l'ombre que l'on note la plus grosse différence.
Bien entendu le D-Lighting était désactivé dans les deux appareils

A gauche image réalisée sans HDR.
A droite avec fonction HDR utilisée avec option 3IL

A gauche D700 à droite D800

images 6400 iso. D800 à gauche D700 à droite; Images ouvertes dans NX2 et traitement de bruit standard et haute qualité pour les deux.On note le bruit bien plus fin avec le D800, la dynamique sans comparaison et la balance des blancs non plus!

Il en est de même pour un même flou de bougé!

Pour plus d'infos visitez mon site
http://b-rome.com

A gauche l'image non traitée. Dans la deuxième image le script a été appliqué légèrement pour faire apparaitre plus de matière dans la pierre et le métal de la statue.
Dans les images suivantes l'application du script a été de plus en plus intense pour arriver dans la 4e image à un effet extrême.

Pour télécharger ce script:
http://b-rome.com

Cette image est une illustration d'un article dans:

http://b-rome.com/reglage_fin_de_l_AF.html

Voici les images plus complètes de la mire. Que voyons nous?

Si le problème était dû à un décalage du capteur AF droit il y aurait une zone franchement plus nette en avant ou en arrière sur l'échelle de droite. Ce n'est pas le cas, c'est bien l'ensemble la partie droite de l'image qui est moins nette ( il s'agit, principalement au moins, d'une perte de contraste, l'image est "nimbée", phénomène typique d'un problème optique, décentrement ou autre). La mise au point AF est correcte dans les 3 images mais l'objectif présente un problème de décentrement optique. Si l'objectif n'était pas affecté de décentrement la perte de netteté serait symétrique de part et d'autre du centre, et dans les images ci-dessus la partie droite serait un peu plus nette et la partie gauche un peu moins nette.
Pour info l'objectif testé ici est un 24/120 f/4, ce problème est corrigé à 90% en fermant le diaphragme à f/5,6.
De plus ce type d' aberration est assez accessible à un post traitement efficace.

voir exemple de correction (cliquer sur "next")

Une correction légère du contraste et une accentuation permettent de rattraper 80% de cette aberration dans le cas où l'on désire travailler à pleine ouverture

Dans l'image du dessus le D-LA est désactivé. Mode de mesure matriciel. La mesure AF est faite sur la fleur.
La dynamique de la scène est très élevée, de toutes manières impossible à faire enregistrer correctement par le capteur.
La matricielle a fait le maximum en prenant en compte le fait que la mesure AF ayant été faite sur la fleur elle considère que c'est le sujet principal. elle va donc légèrement favoriser ce sujet.
Résultat sans D-LA le bouquet reste sombre et le rideau est cramé, la matricielle a fait au mieux possible.

Avec D-LA auto activé et mêmes paramètres, Images RAW ouvertes dans NX2, le rideau montre maintenant plus de détails et le bouquet est éclairci.
Un Jpeg ouvert dans n'importe quel logiciel aurait donné le même résultat bien sûr. En revanche le RAW ouvert dans un logiciel autre que NX2 n'aurait pas bénéficié automatiquement de la correction des basses lumières (en fonction des réglage de ce logiciel) mais aurait bénéficié de la correction d'exposition des hautes lumières.

Cette démo n'est pas destinée à montrer que le D-LA auto peut tout sauver, mais à montrer son principe d'action qui consiste à optimiser finement la mesure matricielle de manière totalement automatique.

ces courbes ont été remplacées par deux autres améliorées, voir le lien ci-dessous
http://www.pbase.com/br/image/149811316

Contrairement à la légende des images il s'agit bien de la BR2
Cette courbe est adaptée aux Nikon D800, D600 et D7100 ou même D4

J'a réalisé deux images l'une en conditions de fort contraste et une en éclairage de faible contraste pour montrer l'effet avec et sans la courbe dans les deux cas. L'effet de la correction porte sur les valeurs moyenne qui sont légèrement éclaircies (la table blanche et le poitrail jaune du cheval) et les valeurs un peu plus denses qui sont assombries (les rayures foncées du cheval en terre cuite par ex.) ceci aboutissant à une image plus claire avec plus de contraste dans les valeurs moyennes. Les très hautes et très basses lumières ne sont pas modifiées.
Vous pourrez trouver un tutoriel sur la création de courbes de contraste et un lien pour le téléchargement de deux courbes adaptées à ces appareils ici: http://b-rome.com/courbe_personnalisee_pour_nikon.html

Ces courbes permettent d'obtenir des fichiers jpeg bons à tirer ou à regarder et des RAW déjà agréables avant post traitement (éventuel).
NEW: j'ai remplacé les deux courbes par deux nouvelle un peu plus active sur le contraste et la saturation (BR7) et sur le contraste seul (BR7-a).

Image entière en vignette.

La première image sans accentuation boitier. Elle est donc très douce mais parfaite et sans artéfacts (liserés) dûs à l'accentuation interne de l'appareil.C'est l'idéal pour appliquer une accentuation à la fois puissante et sans liserés.
Deuxième image, on a appliqué le script modérément
Troisième image le script est appliqué à fond, l'accentuation est alors très puissante mais l'image reste propre!
télécharger ce script photoshop: http://b-rome.com/accentuation_selective.html

Limite de qualité de la mise au point AF
Ces deux images ont été prises avec le même réglage AF au flash à 1/5000e de seconde.
l'image de droite est plus nette et aucune zone n'est aussi nette dans l'image de gauche ce qui élimine tout impact d'un léger décalage d'AF entre les deux vues.
Le problème que l'on décèle ici est tout simplement dû à l'objectif, et selon la conception de l'optique:
-soit à une différence de positionnement axial des lentilles de mise au point, dus aux jeux inévitables nécessaires pour permettre un coulissement fluide du groupe optique AF dans les coulisseaux de guidage.
-soit à une différence de positionnement de deux groupes de lentilles (lorsque la mise au point est assurée par deux groupe se mouvant en sens opposé par exemple) due aussi aux jeux internes.
Ce type de problème aléatoire est l'un des paramètres qui peuvent troubler l'utilisateur du réglage fin de l'AF.
Cela doit inciter à toujours réaliser plusieurs prises de vues (4 ou 5) pour chaque valeur de réglage AF afin d'éliminer les cas particuliers aléatoires comme celui-ci.

Exemple de flous provoqués par les mouvements d'air chauds à proximité du sol ou de bâtiments lors de l'utilisation de longues focales et à longue distance (ici à 20/30m).
On peut voir sur ces images réalisées avec un réglage de mise au point fixe, des zones de flous localisées et changeantes selon l'instant du déclenchement.
Ceci est à prendre en compte lorsque l'on réalise des micro réglages de ce type d'objectif pour éviter des incompréhensions et déconvenues.
Pour plus d'informations: http://www.pbase.com/br/image/163641843/original

Effet d'un filtre UV (ou neutre) de mauvaise qualité sur la netteté d'un objectif de longue focale, ici un 400mm sur Nikon D810.
La mise au point n'a pas été modifiée entre les deux images, à droite avec filtre. L'image est grossie à 100%
De plus on pourra remarquer une perte de netteté et contraste général et une légère dominante jaune orangée dues au filtre

Ces images ont été extraites d'une vidéo réalisée avec un D500 de l'écran arrière d'un D810 en mode Lv, équipé d'un 200-500 à 500mm, loupe d'écran activée. Les deux appareils sont montés sur trépieds stables.
Il y a environ 1 seconde entre les deux images sélectionnées dans la vidéo. Elles sont parfaitement représentatives de la séquence entière.
Dans la vidéo on peut observer des fluctuations permanentes de la netteté (alors que tout est fixe dans les réglages).
Ce phénomène est très courant dès que l'on utilise une longue focale sur un sujet à plus de 20m. Il n'est pas besoin d'une très forte chaleur ou de la présence du soleil pour constater ce phénomène.
Dans le viseur de l'appareil ce phénomène est quasi invisible, il ne devient évident qu'affiché à l'écran de l'ordinateur.
Comme dans les images ci dessus, dans ces conditions on obtiendra des images le plus souvent peu nettes et/ou avec des zones très floues et de manière variable d'une image à une autre.
Vous pourrez voir la courte vidéo dont les images ci-desssus ont été extraites ici:
https://youtu.be/oj5BOVrfKQY

Comparaison entre exposition normale, avec D-Lighting auto, HDR et HDR+ D-Lighting auto, le tout sur images prises en JPEG.
On pourra constater que le D-Ligthing tout en améliorant la dynamique (plus de détails dans les hautes et basses lumières) apporte un peu plus de contraste et de saturation (les deux sont liés), cet apport est très positif comme on peut le voir par rapport à limage sans D-Lighting..
Le réglage de saturation pourra éventuellement être légèrement diminué dans le cas de l'image HDR + D-lighting pour une image plus neutre et naturelle dans ces conditions.
Car souvent les images HDR (même raisonnables) se trahiissent par une saturation exagérée.

Comparaison entre exposition normale, avec D-Lighting auto, HDR et HDR+ D-Lighting auto, le tout sur images prises en JPEG.
On pourra constater que le D-Ligthing tout en améliorant la dynamique (plus de détails dans les hautes et basses lumières) apporte un peu plus de contraste et de saturation (les deux sont liés), cet apport est très positif comme on peut le voir par rapport à limage sans D-Lighting..
Le réglage de saturation pourra éventuellement être légèrement diminué dans le cas de l'image HDR + D-lighting pour une image plus neutre et naturelle dans ces conditions.
Car souvent les images HDR (même raisonnables) se trahiissent par une saturation exagérée.