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J'ai un problème avec ce sujet ! J'y ai trouvé trop de plaisir pour en parler objectivement . . . J'étais parti pour une nuit, j'y suis resté 3 et cela aurait pu durer une petite éternité. Vous ne savez plus où vous vous trouvez et cela en compagnie de gens que vous n'avez plus l'habitude de cotoyer.

Ces fazendas ont une histoire, ces barons du café également, c'est tout notre passé qui défile, avec ce fameux "devoir de mémoire" que l'on voudrait réduire à un court instant du XXème siècle. Sachons nous remémorer la fin du XIX ème dans l'industrie naissante, la première, puis la seconde de nos guerres meurtrières. Sans oublier que si quelques pays mal dirigés ont mal agit, d'autres qui se targuent d'avoir sauvé le monde les ont réarmés (de 1933 à 1939) et en arrivant bien tard avaient oublié que les civils n'avaient pas à payer la folie de quelques hommes (Tokyo, Dresde, Hiroshima ou Nagasaki). Tout cela pour dire que les fazendas étaient "rentables" grâce à l'esclavage. Ce commerce qui a fait la fortune de villes comme Nantes, La Rochelle ou Bordeaux. Les commanditaires n'en ont jamais rougit, même ce jour, soyons justes et sachons dans nos écoles rappeler qui étaient ces hommes, dont l'un d'entre eux, Napoléon, qui a su au plus vite rétablir l'esclavage (voir Joséphine Tascher de la Pagerie aux 3 Îlets en Martinique ) et qui par sa folie expansionniste a fait que le Brésil est devenu indépendant en 1822. Une autre de ses "erreurs" fera que le premier pays "noir" à accéder à son indépendance (Toussaint Louverture), en 1804, sera Haïti (un autre pays extraordinaire).

Tout cela pour tenter d'expliquer que les enfants n'ont pas à payer pour les erreurs du passé (pour le Brésil, reste encore cette oligarchie pesante et cette histoire qui a entravé son entrée dans la seconde moitié du XXème siècle, mais nettement moins marqué que pour l'Argentine).

Avec 2 sous, 3 ronds, ces "amoureux" résistent et tentent de conserver ce patrimoine extraordinaire.

Ces 3 jours, je les ai passé à la Fazenda UNIAO, avec Joào REIS, son épouse Rosalina, leur fille Maria Julia et Claudia Maria, Marly, Cristina, Clemilda, Luis, Ronildo et Mateus (ils me pardonneront pour les fautes!). Joào, architecte, et Rosalina ne vivent que pour préserver ce patrimoine, sans aide, sinon, un peu la nôtre. Je ne pense pas que le Brésil, comme la France, attende tout du tourisme, mais ces gens ont un peu besoin de nous, et nous énormément d'eux, ce fameux jeu du gagnant/gagnant. En leur compagnie, j'ai vécu des moments qui font oublier que la terre tourne parfois dans le mauvais sens, c'est très rare et je les remercie, tous.

Profitez de ces "derniers instants" (j'ai peur, comme pour Cuba dans peu de temps, que des fortunes, Russes, Américaines ou tout autres, viennent polluer ces havres de paix). Dans ces lieux, on perd la notion du temps et celui qui nous est offert nous fait réfléchir à notre passé et à notre devenir. Vous vous apercevrez que le retour à la "normalité" est fonction du temps que vous passerez dans ce petit "Eden".

Je vous l'avais dit : "il n'est pas simple de rester objectif !".

Une excellente adresse : WELCOMETOUR [ http://www.welcometour.com.br ] à RIO (le site est en Portugais, allez dans contact, un courriel et vous aurez une réponse immédiate ). Vous demandez Alexandre ou Aurélie (00 55 21 22 49 07 94). J'ai été ravi de leurs prestations et du contact à leur siège à Rio/Ipanema (voiture, B&B, fazenda . . .).

Ils s'occuperont de tout et dessineront votre séjour en fonction de vos rythmes et de leur connaissance du terrain (ils parlent toutes les langues dont le Français !). Un voyage se prépare. La conduite automobile ne pose pas de problème, le parc locatif est neuf et à prix raisonnable. 2 semaines minimum. Attention la saison. Au moins Rio et ses alentours, voire Bahia et un saut dans le nord vers Fortaleza. Ensuite, il y en a tellement d'autres. Le problème avec le Brésil, c'est qu'il est impossible de ne pas y revenir. Belle balade . . .

A CONSOMMER SANS MODERATION . . .
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