OURO PRETO, VILA RICA . . .

Fin XVII ème, certains chercheurs trouvent de l'or, c'était surprenant car "gainé de noir (lui aussi) ! D'où le nom d'Ouro Preto. C'est la fièvre de l'or. Dom Joao V voulait sa part (1/5). Quelques mineurs se rebellèrent. En 1711, la ville d'OURO PRETO est fondée (VILA RICA). Une ville pleine d'argent (on faisait de l'argent avec de l'or !), des filles, des curés, du Vuitton, du Guerlain, la fête, mais la cupidité des Portugais provoqua la révolte des habitants, vers 1720. En 1750, la ville comptait 110 000 âmes (actuellement 60 000). En 1789, influencé par les Américains et la Révolution Française, Joaquim José da Silva Xavier (TIRADENTES), et quelques copains complotèrent l'INCONFIFENCIA MINEIRA, courageux, abandonné de ses amis, il sera jeté au cachot pendant 3 années, pas de procès, écartelé. En 1897 le siège de l'Etat fut déplacé à BELO HORIZONTE, tous les 24 juin OURO PRETO redevient capitale !
Une ville à ne pas manquer. Encore faut-il y trouver le bon lit et le bon restaurant, mais il y a MARIANA à quelques kilomètres, moins touristique, presque plus authentique pour la soirée.
Pour le palais où j'étais le seul invité, c'est encore une trouvaille de :
( http://www.welcometour-international.com ).
Très surprenant que cette demeure juchée sur un "morro", un petit cadeau.
Pas simple de la trouver, à moins d'avoir pris bonne note du cheminement :
( http://www.hotelfazboavistaouropreto.com.br ).
Allez jusqu'au bout ! Vous serez étonnés, dans le bon sens du terme . . .
Des gens sympathiques, dont "Verissimo", un très grand connaisseur du site et de ses secrets.
Et toujours le Brésil, vous chercher un peu et vous trouvez des personnes de "bon aloi" vous laissant croire un instant que la vie peut être sympathique et presque facile. Le temps d'un dîner ou de quelques bières. Ensuite, ils reprendront leur vie et vous la vôtre, c'est le Brésil, mais le tous les jours est plus facile que dans nos pays devenus trop "speedy", sans pour cela être plus efficaces. Ils ont encore le temps d'apprécier la caïpirinha nationale et un brin de musique . . .
Nous sommes toujours dans le MINAS, les prochaines galeries, MARIANA et ses mines, CARACA dans un monastère, ensuite retour vers les "fazendas do cafe".