Isabelle, ma conjointe et complisse, m'a toujours appuyée dans mes démarches
environnementales, qui plus est, elle y particippe activement.
Une foi par mois je tri les piles et les cellulaires que je collecte puis les empaquettes pour les acheminer
à un centre de récupération des matières dangereuses. La participation à mon projet est si forte que bientôt
je devrai louer une camionnette pour mes collectes! C’est bien beau tout ça mais...
Mais qu’attendent donc les gouvernements pour obliger les détaillants et les manufacturiers à récupérer eux-mêmes
toutes ces piles? Bien que depuis le début des années 90 avec l’instauration de la collecte sélective au Québec
(Récupération hebdomadaire des matières domestiques recyclables : plastiques, papiers et boîtes de conserve),
dans bien des municipalités il n’y a encore qu’une seule collecte par année des autres matières, c'est à dire les "RDD"
Résidus Domestiques Dangereuses. Les gens doivent donc accumuler ces matières chez eux ou dans leur entreprise.
Et si par malheur il leur fallait manquer cette journée de collecte, les voilà aux prises avec toutes ces matières
dangereuses pour une autre année! (Matières dangereuses telles que : solvants, peintures, détergents, piles etc...)
Trop peu de municipalités offrent un ÉCO-CENTRE où le public peut à longueur d’année aller y déposer leurs matières dangereuses. À SUIVRE…

J’ai donc décidé, depuis le 3 mai 1998 de récupérer les piles et cellulaires usagés auprès de ma famille, mes amis et entreprises participantes.
Tous ces objets sont ensuite triés, empaquetés et acheminés à un centre de récupération des matières dangereuses qui en disposera adéquatement.
--- Mon geste est à l’échelle humaine, aidez-moi à le rendre planétaire. ---