La colline du Château, promenade obligée pour qui désire découvrir la ville dans son écrin de collines ou encore apprécier sa fraîcheur estivale,
n’est devenue cet îlot de verdure qu’au cours du XIXe siècle.
Aujourd’hui, seuls son nom et de discrets vestiges rappellent le rôle défensif qui fut le sien durant près d’un millénaire de l’histoire de notre cité.
Après le siège de Nice de 1543, dont le souvenir est, pour les Niçois, traditionnellement associé au nom de Catherine Ségurane.
L’héroïne légendaire qui fit reculer les Turcs et les Français, le Duc Emmanuel Philibert décide un profond remaniement du système défensif.
Cette décision entraîne le déperchement de la ville haute, de plus en plus amoindrie par les facilités économiques et matérielles qu’offrait la ville basse : entre 1550 et 1580,
toute la population de la colline doit la quitter et s’installer dans l’actuel Vieux-Nice, surélevant les habitations qui s’y trouvaient et lui conférant en grande partie l’aspect actuel de ses immeubles, élevés et densément occupés.