AIGUILLE NORD D'ANSABERE
69/. Voie Butel-Darcourt
68a/. Pilier Est

- Voie H. Butel - Y. Darcourt TD Sup. à ED Inf.

Rp. H. Butel-Y. Darcourt; « Altitude » n° 44. Note détaillée.
A l'aplomb de la brèche d'Ansabère, qui sépare l'Aiguille du Pic, le versant Est de la Grande Aiguille est fendu par une longue fîssure rectiligne, qui aboutit sous trois grands toits superposés. Au-dessus et un peu à droite de l'aplomb de ces toits, se dessine un petit éperon dans le cône terminal de l'Aiguille, à l'intersection des versants Est et Sud. L'itinéraire remonte entièrement la grande fissure, contourne les toits par la gauche et atteint le sommet de l'éperon. L'escalade est libre sur la majeure partie de la voie, très raide et soutenue dans la fissure, moins difficile mais plus délicate dans la zone intermédiaire et enfin très aérienne sur 1’éperon terminal. Une trentaine de pitons de passages pour la première ascension. Bon rocher dans l'ensemble.
Hauteur: 300 mètres environ.
Première ascension en septembre 1968 par H. Butel et Y. Darcourt.

68/. Gagner la base du couloir-cheminée oblique et profond qui s'élève de gauche à droite et mène au départ des voies de la face Est. Le remonter sur une trentaine de mètres.
L'attaque de la voie se situe au-dessus d'un gros bloc plat, coincé horizontalement dans le couloir-cheminée. De ce point, gagner la grande fissure par une traversée ascendante vers la gauche, puis une montée directe de quelques mètres.
Suivre les grandes lignes de l'itinéraire décrites dans l'exposé préliminaire : ils opposeront de nombreux passages de V, avec pitonnage parfois difficile, relais sur étriers, quelques passages de rocher peu sûr.

- Pilier Est. TD Sup.- ED Inf

Ref. “Altitude” n° 54
Cette voie du Pilier Est se différencie notablement des itinéraires du versant Est et Nord-Est de la grande Aiguille qui empruntent dièdres et fissures, autant de cheminements “inscrits” dans le rocher et présentant en général des lignes de moindre résistance. La compacité du rocher a rendu nécessaire la pose de spits pour la progression et l’assurage aux relais. Cet équipement est en place avec quelques pitons.
Première ascension le 22 Juin 1989 par D. Brau-Mouret et L. Beauchamps.

68a/. La voie démarre quelques mètres au-dessous du point d’attaque de la voie originale (66) ( http://www.pbase.com/image/31952960 ), et se faufile entre les importants surplombs qui ornent l’éperon.
6 longueurs jusqu’à la jonction avec la voie Butel-Darcourt (68). 250 m jusqu’au sommet.
Prévoir 10 à 15 pitons, des coinceurs et “friends” et des plaquettes (serrures).