..."Il m'arrive souvent d'enfoncer les dents dans la betterave;elle reste accrochée,il faut que je m'arrête,que je la détache à la main.Je perds du temps.J'ai de la terre plein les mains,le manche de mon fourchet est glissant...mes collègues marchent,réservés et silencieux,comme des paysans de Millet.Ça ressemble à un enterrement.J'en ai marre...moi qui rêvais d'être Fellini..."
Jean Louis Fournier:Poète et paysan